18 novembre : « Prière à Notre-Dame de tous les jours », de soeur Emmanuelle
Il y eut, c’est vrai, Notre Dame, la visite de l’ange, la joie d’Elisabeth, les bergers, les mages et le vin de Cana. Mais il y eut, Notre Dame, et durant tant d’années, la vie de tous les jours, les soucis de toutes les mamans, les travaux de toutes les épouses, dans un petit village méprisé… Mais il y eut, Notre Dame, tant d’amour : en tant d’humbles services, en tant de psaumes sans cesse répétés, en tant de gestes toujours à refaire : la vraie vie, Notre Dame… Une vie qui préparait ton offrande au Calvaire et ta présence à l’Eglise naissante : ces grands moments de ton amour, Notre Dame, avant la gloire et le repos près de ton Fils… Prie pour nous, Notre Dame, au jour le jour de nos petits quotidiens, jusqu’au grand jour de notre rencontre ! Amen !
17 novembre : « Prière à Notre-Dame »
Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval nous invite à prier Notre Dame de Pontmain en ce temps de péril.
Vierge Marie, Mère de l’Église et notre Mère,
en ce temps d’épreuve,
nous venons nous abriter sous ton manteau de miséricorde.
A Pontmain, tu as ranimé l’espérance dans les cœurs découragés.
Viens aujourd’hui renforcer notre foi défaillante.
Établis nos familles dans la confiance et dans la paix.
Repousse l’ennemi invisible qui nous assaille
et qui met à mal la santé de tant de nos frères et sœurs.
Nous te confions les différents acteurs de la vie civile,
qui mettent toute leur énergie à soigner les malades
et à prévenir l’expansion du virus.
Ouvre nos cœurs et nos mains aux besoins des plus pauvres,
et prie pour nous Jésus, ton Fils et notre Frère :
Qu’il nous conduise de la Croix à la joie de la Résurrection. Amen
16 novembre : « Souvenez-vous »
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse
Vierge Marie qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous,
imploré votre protection ou réclamé
votre secours, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance,
ô Vierge des vierges,
ô ma Mère, je cours vers vous,
et gémissant sous le poids de mes péchés,
je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe incarné,
ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les
favorablement et daignez les exaucer.
Amen.
15 novembre 2020 : « Mère de douceur », anonyme
Mère de douceur et de tendresse, dans ma confiance d’enfant
Je viens te contempler avec les yeux de mon corps, avec les yeux de ma foi,
Car ce sont eux qui me font te rejoindre.
Mère de douceur et de tendresse, tu portes ton enfant avec amour :
Ainsi tu me portes aussi, car je suis un de tes enfants ;
Mère de douceur et de tendresse, tu montres au monde ton enfant :
A moi aussi, tu demandes de le montrer aux autres.
Mère de douceur et de tendresse, je veux rejoindre par ma prière
Tous ceux qui prennent le temps de te contempler.
Tendre mère, que ta maternelle protection nous envahisse ;
Que tes tendres gestes nous aident à nous montrer tendres
Envers tous ceux que nous rencontrons.
14 novembre : « prière à Notre-Dame des victoires »
Notre-Dame des Victoires,
tu accueilles toujours avec bienveillance la prière de tes enfants.
Obtiens-nous la grâce de participer pleinement
à la victoire de ton Fils ressuscité
en ne faisant aucun obstacle à l’œuvre de l’Esprit Saint en nous.
Cœur Immaculé de Marie,
trésor inépuisable de grâce, nous nous confions à toi,
ainsi que nos familles et ceux qui nous sont chers.
Apprends-nous à répondre oui à Dieu,
dans l’humilité, la pureté du cœur, la simplicité et l’abandon à sa volonté,
pour notre salut et celui du monde entier.
Refuge des pécheurs,
garde-nous sous ta maternelle protection.
Que par tes mains nous soit donnée la miséricorde divine
pour qu’elle sanctifie notre cœur et celui des pécheurs,
les rendant semblables à celui de Jésus.
Par ton intercession, ô Marie,
fortifie notre foi,
et ravive notre charité.
Amen.
13 novembre : « Prière à Marie, reine du Rosaire », de Jean-Paul Hock
Quand vient pour nous l’heure de la décision
Marie de l’Annonciation,
aide-nous à dire « oui »
Quand vient pour nous l’heure du départ
Marie d’Egypte, épouse de Joseph,
allume en nous l’Espérance
Quand vient pour nous l’heure de l’incompréhension
Marie de Jérusalem,
creuse en nous la patience
Quand vient pour nous l’heure de l’intervention
Marie de Cana,
donne-nous le courage de l’humble parole
Quand vient pour nous l’heure de la souffrance
Marie du Golgotha,
fais nous rester aux pieds de ceux
en qui souffre ton Fils
Quand vient pour nous l’heure de l’attente
Marie du Cénacle,
inspire-nous une commune prière
Et chaque jour,
quand sonne pour nous l’heure joyeuse du service
Marie de Nazareth,
Marie des Monts de Juda,
mets en nous ton cœur de servante
Jusqu’au jour où, prenant ta main,
Marie de l’Assomption,
nous nous endormirons,
dans l’attente du jour de notre résurrection.
12 novembre : « Lettre à Marie » écrite une journée de la femme par Lysette Brochu
Chère Marie,
Tu te souviens, Marie, lorsque j’avais environ six ans et que je m’agenouillais devant cette belle image de toi en implorant, de toute mon âme d’enfant, ton pardon et ta bienveillance ? Je répondais au chapelet en famille, à tous les soirs, avec l’aide d’un animateur à la radio, et je t’avais même monté une petite grotte tout en fleurs de papier dans un coin de ma chambre.
Adolescente, je chantais tes louanges : « C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau… » ou encore « J’irai la voir un jour… »
Un peu plus tard, lorsque j’ai accouché de mon premier enfant, je pensais souvent à toi et à la souffrance que tu avais accueillie dans ta vie. Je découvrais à quel point une mère peut aimer et combien ça peut faire mal d’aimer.
Et puis, il y a eu ces années de silence. Je ne t’avais pas complètement oubliée, mais je ne savais plus me situer devant toi. J’étais si occupée et le monde changeait trop vite autour de moi.
Maintenant j’ai quarante ans et j’ai le goût de te re-découvrir.
Tu sais, depuis plusieurs années, nous fêtons la journée internationale de la femme. Eh bien, en mars dernier, lors d’une assemblée de femmes, je me suis posée une bonne question.
Il y avait plusieurs photos de femmes qui garnissaient les murs du local où nous étions. Nous rendions hommage à toutes les femmes qui avaient lutté un jour ou l’autre pour plus de justice ou de paix dans le monde. Et je me suis demandée : « Où est Marie ? »
Toi, qui as certainement fait faire un grand pas à l’humanité, tu n’étais même pas invitée à la rencontre. Pourquoi ? Peut-être es-tu devenue prisonnière de certaines images qu’on t’a données ? Peut-être faudrait-il poser sur toi un regard neuf et te présenter avec des mots neufs ?
Il me semble que nos préoccupations modernes ne te sont pas si étrangères.
N’étais-tu pas un peu troublée lorsque tu as consenti à devenir la mère du Messie ? Qu’as-tu vécu lorsque Joseph, ton fiancé, pendant un moment, hésita à te considérer comme sa femme ? Tu étais bien jeune…
Tu as connu la pauvreté aussi…toi, l’épouse d’un simple charpentier. Tu ne te plaignais pas…, mais obligée d’accoucher dans une étable, loin de chez toi…ce ne pouvait pas être facile.
Plus tard, lorsque Siméon, le vieillard, t’a prédit que tu serais une mère de douleur… Moi, j’aurais été bien ébranlée.
Encore pire, lorsque tu as suivi Joseph en Égypte parce qu’Hérode voulait faire mourir ton enfant… Quel courage cela a dû te demander !
Oh ! Et puis, lorsque Jésus avait douze ans et que vous étiez montés à Jérusalem pour fêter la Pâque, il resta en arrière, à ton insu… J’imagine ton désarroi.
Si les femmes d’aujourd’hui connaissent la peur, l’angoisse, l’inquiétude…tu en as bien eu ta part, chère Marie.
Il y avait certes de bons moments aussi. Aux noces de Cana, c’est bien toi qui as pris les devants, pour signaler à Jésus l’impasse de la fête, et c’est encore toi qui as invité les serviteurs à s’en remettre à sa parole. Attentive aux besoins de tes proches, tu avais déjà l’audace de croire au vin nouveau.
Forte et solide, tu étais toujours là, debout, au pied de la Croix…
Tenace et persévérante, tu étais encore là au cénacle, à Jérusalem, le jour de la Pentecôte.
De plus, veuve assez jeune, tu aurais, j’en suis certaine, des choses importantes à dire à ce sujet… non ?
Alors Marie, je t’invite à la prochaine réunion.
Entre-temps, je continue à me vouloir plus proche de toi, plus solidaire…et je te salue, femme bénie entre toute les femmes.
11 novembre : « Prière à Marie, reine de la paix », du cardinal Renato R. Martino
Sainte Marie, mère de l’Amour, qui, serrant dans tes bras le doux fruit de ton sein, entendis résonner dans les cieux de Bethléem l’annonce angélique de la paix, premier don au monde du Verbe fait chair, tourne avec bienveillance ton regard vers la sombre nuit de notre terre encore ivre de haine et de violence.
Mère de miséricorde, qui donnas au monde le Sauveur, obtiens pour les gouvernants la sagesse et le discernement, afin qu’ils utilisent les conquêtes de la science et de la technique pour promouvoir un développement humain respectueux de la création et des projets de justice, de solidarité et de paix. Fais que les ennemis s’ouvrent au dialogue, que les adversaires se serrent la main et que les peuples se rencontrent dans la concorde.
Vierge Marie, qui, dans le secret de la maison de Nazareth pas vécu avec amour simple et fidèle la dimension quotidienne du rapport familial, entre dans chacune de nos familles et dissous le gel de l’indifférence et du silence qui rend étrangers et lointains les parents entre eux et avec leurs propres enfants.
Marie, reine de la paix, aide-nous à comprendre que la paix primordiale que nous devons atteindre est celle du cœur libéré du péché, et fais qu’ainsi purifiés, nous puissions nous aussi devenir des constructeurs de paix, afin que la cité de l’homme puisse se transformer en chantier laborieux où se réalise le salut du Christ ton Fils, qui est la paix véritable et durable. AMEN!
10 novembre : « prière », de Marie-Anne, de Saguenay (Jonquière), au Québec
O Vierge, il se fait tard,
Tout s’endort sur la terre :
C’est l’heure du repos.
Ne m’abandonne pas !
Mets ta main sur mes yeux,
Comme une bonne Mère,
Ferme-les doucement
Aux choses d’ici-bas.
De soucis, de chagrin
Mon âme est fatiguée ;
Le travail qui m’attend
Est là tout près de moi ;
Mets ta main sur mon front,
Arrête ma pensée :
Doux sera mon repos,
S’il est béni de toi.
Pour que demain, plus fort,
Ton humble enfant s’éveille,
Et reprenne gaiement
Le poids du jour,
Mets ta main sur mon coeur :
Que lui seul toujours veille,
Et redise à son Dieu
Un éternel amour.
9 novembre : « Donne la paix à notre terre », de Jean-Paul II
Donne la paix à notre terre Donne la paix à notre terre
Ô Mère de miséricorde,
nous confions à ton cœur et à ton amour
le peuple entier et l’Église de cette terre.
Garde-nous de toute injustice,
de toute division,
de toute violence et de toute guerre.
Garde-nous de la tentation
et de l’esclavage du péché et du mal.
Sois avec nous!
Aide-nous à vaincre le doute par la foi,
l’égoïsme par le service,
l’orgueil par la mansuétude,
la haine par l’amour.
Aide-nous à vivre l’Évangile
et la folie de la Croix
afin de pouvoir ressusciter avec ton Fils
à la vraie vie, avec le Père,
dans l’unité de l’Esprit Saint.
Ô Mère du Christ,
sois notre réconfort
et donne force à tous ceux qui souffrent :
aux pauvres,
à ceux qui sont seuls,
aux malades,
aux non-aimés, aux abandonnés.
Donne la paix à notre terre divisée;
et à tous, la lumière de l’espérance.
8 novembre : « Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, … », de saint François de Sales
Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible.
Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre.
Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma mère et qu’elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir.
Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister ; mais hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?
Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité.
Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.
7 novembre : « Ô très tendre Vierge … », de saint Odilon de Cluny
O très tendre Vierge et Mère du Sauveur de tous les siècles, à partir d’aujourd’hui et pour toujours, prenez-moi à votre service. Désormais, en toutes circonstances, soyez ma très miséricordieuse avocate ; venez sans cesse à mon aide. Après Dieu, en effet, je ne veux plus préférer personne à vous et, de mon plein gré, pour l’éternité, comme votre propre serf, je me livre à votre domination.
6 novembre : « prière à la Sainte Vierge »
Vierge Sainte, au milieu de vos jours glorieux,
n’oubliez pas les tristesses de la Terre.
Jetez un regard de bonté
sur ceux qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés,
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres
aux amertumes de la vie.
Ayez pitié de ceux qui s’aimaient
et qui ont été séparés.
Ayez pitié de l’isolement du coeur.
Ayez pitié de la faiblesse de notre foi.
Ayez pitié des objets de notre tendresse.
Ayez pitié de ceux qui pleurent,
de ceux qui prient,
de ceux qui tremblent.
Donnez à tous l’espérance et la paix.
Amen
5 novembre : « prière à Marie pour les malades »
Soyez au chevet de tous les malades du monde,
De ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
De ceux qui viennent de commencer leur agonie,
De ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
De ceux qui crient et pleurent de douleur,
De ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d’argent,
De ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
De ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
De ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
De ceux que torturent les soucis d’une famille en détresse,
De ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d’avenir,
De ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
De ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
De ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix, a souffert comme eux et pour eux.
4 novembre : « prière à Marie qui défait les noeuds »
Vierge Marie, mère du bel amour,
mère qui n’a jamais abandonné
un enfant qui crie au secours,
mère dont les mains travaillent sans cesse
pour tes enfants bien-aimés,
car elles sont poussées par l’amour divin
et l’infinie miséricorde qui déborde de ton coeur,
tourne ton regard plein de compassion vers moi.
Vois le paquet de ’’noeuds’’ qui étouffent ma vie.
Tu connais mon désespoir et ma douleur.
Tu sais combien ces nouds me paralysent.
Marie, mère que Dieu a chargée
de défaire les « noeuds » de la vie de tes enfants,
je dépose le ruban de ma vie dans tes mains.
Personne, pas même le Malin,
ne peut le soustraire à ton aide miséricordieuse.
Dans tes mains, il n’y a pas un seul noeud
qui ne puisse être défait.
Mère toute-puissante, par ta grâce
et par ton pouvoir d’intercession
auprès de ton Fils Jésus, mon libérateur,
reçois aujourd’hui ce ’’noeud’’ (le nommer si possible)
Pour la gloire de Dieu,
je te demande de le défaire,
et de le défaire pour toujours.
J’espère en toi.
Tu es l’unique consolatrice que Dieu m’a donnée,
tu es la forteresse de mes forces fragiles,
la richesse de mes misères,
la délivrance de tout ce qui m’empêche d’être avec le Christ.
Accueille mon appel.
Garde-moi, guide-moi, protège-moi.
Tu es mon refuge assuré.
Marie, toi qui défais les nouds,
prie pour moi.
Amen !
3 novembre : « Prière de consolation à notre mère céleste », de saint Jean-Paul II
« Ô mère consolatrice,
Toi qui connaît nos douleurs et nos peines,
Toi qui a souffert de Bethléem au calvaire,
Console tous ceux qui souffrent dans leurs corps et dans leur âme.
Tous ceux qui sont dans la dispersion et le découragement,
Tous ceux qui ressentent un ardent besoin d’aimer et de donner.
O Mère consolatrice, console nous tous,
Aide-nous à comprendre que le secret du bonheur est dans la fidélité et la bonté de ton fils Jésus.
Nous te rendons gloire et nous t’offrons des actions de grâces maintenant et toujours, Amen. »
2 novembre : « Marie, au pied de la Croix tu étais debout », du père Pierre Pythoud, msc
« Marie, au pied de la Croix, Tu étais debout ! Non pas pour Te révolter devant la mort de ton Fils, et pourtant Tu aurais pu le faire ! Non, Tu étais debout pour accueillir la vie de ton Fils. Tu étais debout pour accueillir tous les hommes dans cette vie de fils et dans ton Cœur de Mère. Tu étais debout pour nous montrer qu’avec ton Fils la mort n’est pas le mot de la fin, mais le mot du commencement ! Tu étais debout pour nous inviter à marcher, Toi, la Première sur les chemins de la foi ! Alors, aide tous ceux qui crient et sont couchés par la douleur ! Aide-les à crier debout : fais que leurs cris soient prières, qu’ils soient élans de leurs cœurs vers le Cœur blessé d’amour de ton Fils. Et que leurs cris finissent dans la reconnaissance : avec eux, merci pour l’Amour de Dieu présent dans le don de ton Fils sur la Croix et dans le don de Tes fils dans la foi. Et aide-nous tous à être debout avec Toi pour vivre de la vie de ton Fils et être des « Cœurs d’or » pour tous ceux qui crient ! »
1er novembre : « Vierge Marie, prends-moi par la main »
Vierge Marie,
prends-moi par la main.
En ce jour qui commence,
Marie ma providence,
Je m’adresse à toi,
Le creuset de ma foi.
Je pourrais m’en tirer,
Ne rien te demander.
Mais je sais qu’avec toi,
J’aurai fait le bon choix.
A mes heures de doute,
Quand un sourire me coûte,
Montre-moi le chemin
Et prends-moi par la main.
Quand mes yeux ne voient plus,
Que mes plaies sont à nu,
Soulage mon chagrin
Et prends-moi par la main.
Quand me manque la sagesse
De taire les mots qui blessent,
Mets à ma langue un frein
Et prends-moi par la main.
Si j’oublie d’écouter
Ou de laisser parler,
Donne-moi ta patience,
Fais sentir ta présence.
Et si tout me sourit,
Que sont loin mes soucis,
Toi, guide de ma vie,
Je te salue Marie.
31 octobre : « Sous l’abri de ta miséricorde … » du pape François
Dans la situation dramatique actuelle, chargée de souffrances et d’angoisses qui tourmentent le monde entier, nous avons recours à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous Ta protection.
Ô Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux en cette pandémie de coronavirus, et réconforte tous ceux qui sont perdus et pleurent leurs proches décédés, parfois enterrés d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont inquiets pour les personnes malades auprès desquelles ils ne peuvent se rendre, pour éviter la contagion. Inspire confiance à ceux qui sont dans l’angoisse en raison d’un avenir incertain et des conséquences pour l’économie et le travail.
Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de la part de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve se termine et qu’un horizon d’espoir et de paix revienne. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.
Protège les médecins, les infirmières, les travailleurs de la santé, les bénévoles qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et mettent leur vie en danger pour sauver d’autres vies. Accompagne leurs efforts héroïques et donne leur force, bonté et santé.
Sois proche de ceux qui s’occupent jour et nuit des malades, et des prêtres qui, avec une sollicitude pastorale et un engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.
Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, afin qu’ils trouvent les solutions justes pour vaincre ce virus.
Aide les dirigeants des nations afin qu’ils puissent travailler avec sagesse, sollicitude et générosité, en aidant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en planifiant des solutions sociales et économiques avec prévoyance et dans un esprit de solidarité.
Très Sainte Marie, touche les consciences afin que les sommes énormes utilisées pour augmenter et perfectionner les armements soient plutôt utilisées pour promouvoir des études appropriées afin d’éviter des catastrophes similaires à l’avenir.
Mère bien-aimée, fais naître dans le monde un sentiment d’appartenance à une grande famille, dans la conscience du lien qui unit tous les hommes, afin qu’avec un esprit fraternel et solidaire nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.
O Marie, consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute-puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre son cours normal dans la sérénité.
Nous nous confions à Toi, qui brille sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance, ô miséricordieuse, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.
30 octobre : « prière à Notre-Dame de la paix », du pape Jean-Paul II
Ô Marie, Secours des chrétiens,
nous nous tournons vers toi dans nos nécessités,
les yeux remplis d’amour,
les mains vides et le cœur plein de désirs.
Nous nous tournons vers toi
qui nous fais voir ton Fils, notre Seigneur.
Nous levons nos mains
pour recevoir le Pain de la Vie.
Nous ouvrons tout grands nos cœurs
pour accueillir le Prince de la Paix.
Mère de l’Église,
tes fils et tes filles te remercient
pour ta parole de foi qui traverse tous les âges,
montant d’une âme pauvre, pleine de grâce,
préparée par Dieu pour accueillir
le Verbe dans le monde
afin que le monde lui-même puisse renaître.
En toi, s’annonçait comme une aurore
le règne de Dieu,
règne de grâce et de paix,
règne d’amour et de justice,
né du mystère du Verbe fait chair.
L’Église répandue à travers le monde
s’unit à toi pour louer Celui
dont la miséricorde s’étend d’âge en âge.
O Stella Maris, lumière de tous les océans
et maîtresse des profondeurs, […]
garde tous tes enfants à l’abri du mal,
car les vagues sont hautes
et nous sommes loin du port.
Tandis que nous avançons
sur les océans du monde,
et que nous traversons les déserts de notre temps,
montre-nous, ô Marie, le fruit de ton sein,
car, sans ton Fils, nous sommes perdus.
Prie pour que
nous ne tombions pas en chemin,
pour que, dans nos cœurs
et dans nos esprits,
en paroles et en actes,
dans les jours de tumulte
et dans les jours de calme,
nous gardions toujours
les yeux fixés sur le Christ en disant:
« Qui est-il donc celui-là,
que même le vent et la mer lui obéissent ? ».
Notre-Dame de la Paix,
en qui toutes les tempêtes s’apaisent peu à peu,
prie pour que l’Église […]
ne cesse jamais de montrer
la face glorieuse de ton Fils,
plein de grâce et de vérité,
afin que les hommes et les femmes
laissent Dieu régner dans leurs cœurs
et qu’ils trouvent la paix
dans le vrai Sauveur du monde.
Ô Secours des chrétiens, protège-nous !
Brillante Étoile de la mer, guide-nous !
Notre-Dame de la Paix, prie pour nous !
Pape Jean-Paul II
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 22 novembre 2001, en la vingt-quatrième année de mon pontificat.
31 mai : « prière à Marie », d’Alphonse Bossar, prêtre monfortain
Pour cette Église dont tu es la la Mère,
Que te demander,ô Marie ?
Bien mieux que nous ,tu connais ses besoins
Bien mieux que nous,tu sais quelle est sa tâche
Et quels sont les chemins où
L’Esprit la guide aujourd’hui.
***
Et toi , la fille de notre terre toute donnée au Père,
L’Esprit a façonné d’humanité de Verbe,
« Et il habité parmi nous».
Obtiens à son Église d’accueillir cet Esprit
Pour qu’elle croisse en Corps du Christ.
***
Au Cénacle, dans la chambre haute,
Avec les Apôtres, attendant le Don promis,
Tu priais,Toi,la Comblée de grâce.
Et ce fut l’irruption de l’Esprit
Envoyant son Église aux quatre coins du monde
***
Prie avec l’Église aujourd’hui,
Et nous aussi,au souffle de l’Esprit
Nous partirons annoncer Jésus-Christ.
30 mai : « la Vierge sans piédestal », de Georges Madore, s.m.m.
Moi, Marie, je suis votre soeur.
J’ai le même Père que vous qui m’a créée du néant.
J’ai le même Seigneur que vous qui m’a sauvée du péché.
Je marche dans le même chemin que vous,
portée par la même foi.
Alors, je ne veux pas de piédestal,
ni de bronze, ni de paroles.
Ma place est au ras du sol,
avec vous.
C’est là que je vous attends, que je vous comprends,
que je vous aime.
Moi, Marie, je suis votre Mère.
Et la place d’une mère, c’est d’être tout proche
pour aider ses enfants à venir au monde,
pour leur apprendre à accueillir la vie.
Ainsi, je veux vous servir
en vous montrant mon Fils qui est la Vie
et en vous apprenant à l’accueillir.
Je veux être présente à vous
pour vous apprendre à être présents à Dieu.
Et pour cela, je n’ai pas besoin de piédestal,
mais de votre coeur.
29 mai : « Immaculée Conception, reine du ciel et de la terre », de saint Maximilien-Marie Kolbe
Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs et Mère très aimante,
à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde,
me voici à tes pieds, moi, pauvre pécheur.
Je t’en supplie, accepte mon être tout entier
comme ton bien et ta propriété ;
agis en moi selon ta volonté,
en mon âme et mon corps,
en ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires,
pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi :
« La Femme écrasera la tête du serpent »
et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».
Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde,
je devienne un instrument de ton amour,
capable de ranimer et d’épanouir
pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées.
Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment, ta seule présence attire les grâces
qui convertissent et sanctifient les âmes,
puisque la Grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous,
en passant par tes mains maternelles.
Amen.
28 mai : « prière de l’Angelus »
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l’heure de notre mort.
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie…
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie…
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
27 mai : « Ô Marie, reste au chevet de tous les malades du monde », de soeur Emmanuelle
Ô Marie, reste au chevet de tous les malades du monde : ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir, ceux qui viennent de commencer leur agonie, ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison, ceux qui crient et pleurent de douleur, ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d’argent. Ô Marie, sois présente à ceux qui voudraient tant marcher et qui doivent rester immobiles : ceux qui devraient se coucher et que la misère force à travailler, ceux qui cherchent en vain, dans leur lit, une position moins douloureuse, ceux qui passent de longues nuits à ne pouvoir dormir. Ô Marie, réconforte ceux que torturent les soucis d’une famille en détresse, ceux qui doivent renoncer à leurs plus chers projets, ceux qui ne croient pas à une vie meilleure, ceux qui se révoltent et maudissent Dieu, tous ceux qui ne savent pas que le Christ a souffert comme eux… et pour eux. Ô Marie, aide-nous à rester, nous aussi, avec Toi proches de tous, et dévoués à tous. Amen.