26 mai : « prière à Notre-Dame des flux et reflux »

Notre dame du fond des âges,

Notre Dame du temps qui passe,

Prends pitié de nous

Qui sommes de passage

Sur la plage.

Notre Dame des flux et des reflux,

Notre Dame des allées et des venues,

Marche avec nous sur le sable,

Avant qu’à jamais s’efface

La trace de nos pas.

Notre Dame des dunes blanches

Et courbes, collines modelées par la main du vent,

Apaise et guéris nos soucis,

Avant qu’à jamais nous disparaissions

Dans les sables du temps.

Notre Dame des airs, de l’air léger du matin,

Du vent crissant dans les oyats tremblants,

Emplis nos poumons de plein air,

Avant qu’à jamais nous manque

Le souffle de la vie.

Au moment du dernier passage, ô Notre Dame,

Du dernier soupir comme du dernier regard,

Et du dernier baiser comme de la dernière poignée de mains,

Souviens-toi de notre pèlerinage

Sur la plage.

Et conduit-nous

Dans l’éblouissement

De la lumière éternelle, Amen

25 mai : « prière à Notre-Dame de Pontmain pour ce temps de péril », de Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval

Vierge Marie, Mère de l’Église et notre Mère,
en ce temps d’épreuve,
nous venons nous abriter sous ton manteau de miséricorde.

A Pontmain, tu as ranimé l’espérance dans les cœurs découragés.
Viens aujourd’hui renforcer notre foi défaillante.
Établis nos familles dans la confiance et dans la paix.

Repousse l’ennemi invisible qui nous assaille
et qui met à mal la santé de tant de nos frères et sœurs.

Nous te confions les différents acteurs de la vie civile,
qui mettent toute leur énergie à soigner les malades
et à prévenir l’expansion du virus.

Ouvre nos cœurs et nos mains aux besoins des plus pauvres,
et prie pour nous Jésus, ton Fils et notre Frère :
Qu’il nous conduise de la Croix à la joie de la Résurrection. Amen

24 mai : « Jésus dit au disciple : voici ta mère », du père Gautier

Sainte Vierge Marie,
je crois qu’avec les ans on retrouve peu à peu,
si ce n’est brusquement,
et sa foi premiére, et son âme d’enfant.
Et c’est sans doute pourquoi chaque matin, à présent,
mon coeur se tourne comme d’instinct vers toi
et te dit simplement :  »bonjour maman…..oui, bonjour maman ».

Mais voilà, pour qu’il soit bon, ce jour,vraiment bon,
je sens tout de suite ici combien l’enfant trés faible que je suis
a besoin de ta grâce, de ta présence, de ton appui,
besoin de te tenir la main, à la fois pour ne pas tomber et
à la fois pour avoir la force d’aimer à ton exemple et
de faire, par là même, la volonté du Pére.

Alors, mére, je t’en prie, comme hier chez Jean,
demeure chez ton enfant aujourd’hui,
demeure même bien proche tout le jour, nuit et jour,
chaque jour de sa vie.
Et encore, je t’en prie, fais que, son heure venue,
il s’en aille vers le Pére en ta sainte compagnie et
en te disant tendrement,
dans son dernier  »AVE » sur terre :  »merci maman ».

23 mai : « prière à Notre-Dame de grâce »

Très Sainte Vierge Marie, mère de toute Grâce,

souviens-toi de nous tous qui désirons t’aimer et suivre l’exemple de vie, que tu nous as laissé.

Toi qui es « pleine de Grâce »,

rends-nous sensibles à la Grâce de Dieu,

à la Grâce de l’Evangile.

Fais-nous accueillir la Grâce du Seigneur qui est beauté et lumière :

le don de Dieu, le Salut de Dieu, le meilleur de Dieu, l’Esprit Saint de Dieu.

Toi qui, devenant mère du Christ, fut comblée de Grâce, partage-nous et communique-nous la Grâce de ton Fils,

car tu es devenue notre mère, la mère de tout disciple du Christ, ainsi que Jésus l’a indiqué à saint Jean depuis la Croix.

Aide-nous à nous laisser transformer par la Grâce de Dieu, comme tu le fus toi-même si saintement.

Toi qui tiens Jésus serré tout contre toi, aide-nous à tenir le Christ et son Evangile serrés au cœur et au plus concret de nos vies.

Avec sainte Bernadette de Lourdes qui a aimé et préféré ton Icône de Cambrai, avec toutes les générations de chrétiennes et de chrétiens qui ont accouru vers ta prodigieuse Image, aide-nous à nous convertir.

Aide-nous à vivre de la présence de Dieu et de Sa Grâce,

de la présence du Christ et de Son Evangile,

de la présence de l’Esprit Saint et de Son Amour,

pour notre bonheur, l’amour et le bonheur de tous nos frères, maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen.

22 mai : « prière à Marie, reine du Rosaire », de Jean-Paul Hoch

Quand vient pour nous l’heure de la décision
Marie de l’Annonciation,

aide-nous à dire « oui »

Quand vient pour nous l’heure du départ
Marie d’Egypte, épouse de Joseph,

allume en nous l’Espérance

Quand vient pour nous l’heure de l’incompréhension
Marie de Jérusalem,

creuse en nous la patience

Quand vient pour nous l’heure de l’intervention
Marie de Cana,

donne-nous le courage de l’humble parole

Quand vient pour nous l’heure de la souffrance
Marie du Golgotha,

fais nous rester aux pieds de ceux

en qui souffre ton Fils

Quand vient pour nous l’heure de l’attente
Marie du Cénacle,

inspire-nous une commune prière

Et chaque jour,

quand sonne pour nous l’heure joyeuse du service
Marie de Nazareth,

Marie des Monts de Juda,

mets en nous ton cœur de servante

Jusqu’au jour où, prenant ta main,
Marie de l’Assomption,

nous nous endormirons,

dans l’attente du jour de notre résurrection.

21 mai : « Marie, mère de l’évangélisation », du pape François

Vierge et Mère Marie,
Toi qui, mue par l’Esprit,
as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
totalement abandonnée à l’Éternel,
aide-nous à dire notre “oui”
dans l’urgence, plus que jamais pressante,
de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.

Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean-Baptiste,
le faisant exulter dans le sein de sa mère.
Toi, tressaillant de joie,
tu as chanté les merveilles du Seigneur.
Toi, qui es restée ferme près de la Croix
avec une foi inébranlable
et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
afin que naisse l’Église évangélisatrice.

Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l’Évangile de la vie
qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous
le don de la beauté qui ne se ternit pas.

Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation,
mère du bel amour, épouse des noces éternelles,
intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure,
afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais se s’arrête
dans sa passion pour instaurer le Royaume.

Étoile de la nouvelle évangélisation,
aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
du service, de la foi ardente et généreuse,
de la justice et de l’amour pour les pauvres,
pour que la joie de l’Évangile
parvienne jusqu’aux confins de la terre
et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.
Mère de l’Évangile vivant,
source de joie pour les petits,
prie pour nous.
Amen. Alléluia

20 mai : « prière à Notre-Dame de l’espérance », de l’abbaye de Tarasteix

Ô Marie, Reine des anges et Notre Dame, à vos pieds nous sommes venus. Nos corps sont affligés par les maladies, nos âmes blessées par le péché, nos coeurs brisés par l’épreuve…

Vierge très puissante, étoile des nuits sombres, du doute et du désespoir, clarté si douce aux coeurs perdus, phare éternel au sein des ombres de cette vie. A vos pieds nous recourons à vous: Mère de l’Espérance, notre seule Espérance. Nos requêtes sont multiples, infinies comme l’océan, ne les rejettez pas. Ô vierge Marie, aurore des joies attendues, bonne et douce Mère à tous.

Exprimer sa requête …

Espérance des désespérés. Notre-Dame de l’Espérance de Tarasteix, ne nous laissez pas soupirer de désespoir, mais qu’il nous soit donné, mère de douceur, de bonté et de miséricorde, à nos coeurs de recouvrer la Paix, à nos âmes la pureté, à nos corps la santé. Exaucez nos humbles supplications, ô Mère de Jésus et notre Mère, soutenez-nous dans notre combat terrestre et au soir de notre vie donnez-nous la joie de votre présence éternelle.

Amen.

19 mai : « un coeur d’enfant », du P. de Grand-maison, jésuite et théologien

Sainte Marie, mère de Dieu,
gardez-moi un coeur d’enfant,
pur et transparent comme une source.

Donnez-moi un coeur simple
qui ne savoure pas les tristesses,
un coeur compatissant,
un coeur fidèle et généreux,
un coeur qui n’oublie aucun bien
et ne tient rancune d’aucun mal.

Donnez-moi un coeur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
un coeur qu’aucune ingratitude ne ferme,
qu’aucune indifférence ne lasse,
un coeur tourmenté de rendre gloire à Jésus-Christ,
un coeur blessé de son amour
et dont la souffrance ne s’apaisera qu’au ciel.

18 mai : « Tu es belle, ô Marie »

Tu es belle, ô Marie,
toi le reflet du coeur de Dieu.

Ton visage est celui d’une mère
où se reflète la tendresse de Dieu.
Et ce visage blotti contre le tien
dit l’élan de confiance éperdu
qui jette l’enfant contre sa mère.
Ce visage est celui de Jésus, ton enfant,
dont tu es le trône dans les cieux
comme tu en as été le havre sur la terre.

Ces joues l’une contre l’autre
vibrent mystérieusement
du battement de deux coeurs à l’unisson.

Mais ce visage
qui cherche place et refuge contre le tien,
c’est celui de chacun d’entre nous.

17 mai : « Souviens-toi de tes enfants », de Hervé Aubin, O.M.I.

Vierge Marie, notre Mère,
souviens-toi de tes enfants
qui trouvent la vie pesante
et risquent de se décourager :
sois près d’eux, Marie,
ranime leur courage,
garde-les dans l’espérance.

Souviens-toi de tes enfants
pris dans l’esclavage du péché
et qui n’ont pas la force d’en sortir :
sois près d’eux, Marie,
assure-les de la miséricorde du Seigneur.

Souviens-toi de tes enfants
qui se sont éloignés de la Maison
et ne s’occupent plus de Jésus
et de son Eglise :
sois près d’eux, Marie,
qu’ils sachent que tu es encore leur mère
et que la porte leur est toujours ouverte.

Souviens-toi de tes enfants
qui ont à coeur de suivre Jésus
et veulent tenir compte de sa Parole :
sois près d’eux, Marie,
pour soutenir leur générosité,
et leur rappeler la joie promise
aux disciples fidèles.

Souviens-toi de nous, tes enfants,
heureux de te proclamer bienheureuse
parce que tu es sainte et belle,
parce que tu es vivante auprès de ton Fils.
Sois près de nous,
qui sommes encore en chemin;
sois près de nous,
comme un signe d’espérance
et de consolation.

Souviens-toi de nous, Marie,
ne nous oublie pas !

16 mai : « Ma prière à Marie », des soeurs de saint Joseph de saint Hyacinthe

Permets, Vierge Marie,
que je m’adresse à toi,
comme à ton fils Jésus,
en toute simplicité, en toute amitié.
N’es-tu pas ma mère?
Ne suis-je pas ton enfant?

Ton nom fut un des premiers sur mes lèvres,
un des premiers aussi dans mon coeur.

Sur mon chemin, tu es là,
fidèle et discrète, attentive et bienveillante.

Avec toi, mes peines et mes misères
sont moins lourdes et moins amères.
N’es-tu pas la
«CONSOLATION DES AFFLIGÉS»?

Avec toi, aucune hésitation, aucune inquiétude.
N’es-tu pas la
«MÈRE DU BON CONSEIL»?

Avec toi, tout espoir est fondé, toute attente est permise.
N’es-tu pas la
«VIERGE PUISSANTE»?

Avec toi, le bonheur est possible,
l’amitié est sans nuages.
N’es-tu pas la
«CAUSE DE NOTRE JOIE»?

Tu connais mes faiblesses, excuse-moi auprès de mon Dieu.
N’oublie pas ceux qui t’auraient oubliée.
Ils ont tellement besoin de toi.
N’es-tu pas le
«REFUGE DES PÉCHEURS»?

Tu connais les dangers, protège-moi.
Protège aussi mes parents, mes amis,
tous ceux que j’aime,
et pourquoi pas aussi, ceux qui ne m’aiment pas.
Je les confie tous à ton amour maternel.
Garde ma main dans la tienne pour traverser la vie.
Et quand le Seigneur me rappellera, ne m’abandonne pas.
Sois bien là tout près de moi.

Présente-moi à ton fils Jésus et dis-lui qu’après tout
c’est bien lui que je cherchais,
avec beaucoup de sincérité,
malgré mes erreurs, malgré mes péchés.
N’es-tu pas la
«PORTE DU CIEL»?

Vierge Marie, voilà ma prière.
Au-delà de mes mots, tu connais ma pensée.
Toi qui as si bien compris les silences de Jésus,
tu peux comprendre aussi les miens.
Ils contiennent tout ce que je ne peux t’exprimer.
Ils voudraient surtout te dire, comme il convient,
mon amour et ma confiance,
et aussi ma joie de te savoir près de moi.
Amen.

15 mai : « A la Vierge de mai », de Guy Ganachaud

Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine,
l’aurore de nos yeux, la paix de notre soir ;
et nous plaçons en vous tous nos ciels bleu d’espoir,
nos rires et nos coeurs et toute notre peine.

Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine,
des fleurs et des Ave tout le long du chemin ;
et si l’ombre du soir obscurcit le matin,
trouez d’or et d’azur le mur de notre peine.

Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine ;
prenez-nous par la main lorsque viendra le soir ;
prenez-nous par la main le long de notre peine …

14 mai : « Je te salue Marie », de Hubert Spitz

Je te salue, Marie !
Marie, c’est un nom ordinaire.
Un nom tout simple, un nom qu’on chuchote.
Marie, fais ceci; Marie, fais cela.
Marie toujours servante.
Marie, tellement discrète.
Marie ! Myriam de Galilée !

Je te salue, Marie, pleine de grâce.
Marie fleur et Marie fruit.
Je te salue, Matie, pleine de vie,
pleine de joie, pleine de santé.
Pleine de printemps, pleine d’été, pleine d’automne.
Pleine d’hivers aussi, au pied de la croix de l’agonie.
Marie qui rit à Cana, Marie de la fête.
Marie effondrée au Golgotha,
Marie à la douleur immense.
Je te salue, Marie, pleine d’amour.
Marie des simples et des petits
et Marie priant avec les apôtres.
Je te salue, Marie, pleine de Dieu.

Le Seigneur est avec toi.
Elle est choisie par Dieu,
elle est l’élue de Dieu, l’Eve parfaite.
Mais croyez-vous que c’était facile de porter l’enfant-Dieu
quand les portes étaient closes
et qu’il fallaiit se contenter d’une mangeoire d’animaux ?
Puis partir avec le nouveau-né, à la hâte, en Egypte ?
Marie inquiète devant son enfant
qui ne rentre pas du pèlerinage.
Avec toi, Marie, le Seigneur nourrit la foi de son peuple.

Tu es bénie entre toutes les femmes.
Oui, bénie entre les femmes des villes et des campagnes,
entre toutes les femmes au puits éloigné,
au four qui ne sera pas chaud,
à la pâte qui ne veut pas monter.
Entre les femmes qui dansent,
qui chantent, sages ou folles.
Marie, tu es bénie entre les jeunes filles,
les mamans, les dames ridées mais ouvertes
à la confiance et à l’espérance.
Simplement entre toutes les femmes.
Une parmi les autres, perdue dans la foule,
tellement unique, tellement à sa place.

Et Jésus, le fruit de ton sein est béni.
Marie tendresse pour le Fils de Dieu.
Les mains qui ont porté le Prince de la Paix sont bénies,
les mains usées par les corvées, le ménage, la lessive.
Les mains jointes pour la prière:
 »Mon coeur chante la grandeur du Seigneur.
Dieu est mon Sauveur !
Oui,il a levé les yeux vers sa petite servante.
Il a fait pour moi des choses étonnantes.
Il ne reprend pas sa tendresse,
il a pitié de l’homme pécheur.
Les petites gens, les simples d’esprit et de coeur
sont ses préférés ».
Cette prière n’a pu jaillir que du profond du coeur de Marie.

Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Ton coeur, Marie, est plein de pitié.
Tu es préoccupé avec ceux qui ont des soucis,
heureuse avec ceux qui sont dans la joie.
Tu es toujours là pour intervenir auprès de ton Fils
quand les hommes en ont besoin.
Bénie, sois-tu, Marie, pour tes  »oui » sans frontières
qui montrent les chemins de l’amour,
de la joie, de la liberté.
Apprends-nous à redire ton  »oui » dans nos coeurs

13 mai : « Prière à Marie », de Mgr Villot

A l’heure de ma mort,
O Marie
que j’ai tant de fois invoquée,
soyez près de ma couche.

Soyez-y comme y serait ma mère
si elle vivait encore.

Peut-être que ma langue paralysée
ne pourra plus prononcer votre nom
mais mon coeur le redira toujours…

Je vous appelle maintenant
pour ce moment redoutable.

Serai-je seul,
expirant loin de tout secours ?…
seul sans une main amie
pour me fermer les yeux ?

Je mourrai souriant,
parce que vous serez là.

Je l’espère.

Je le crois.

J’en suis sûr !…

12 mai : « Coeur le plus pur », de sainte Mechtilde de Magdebourg

Coeur le plus pur qui fût jamais,
Coeur le plus humble,
Coeur très fervent
dans son amour pour Dieu et pour le prochain,
Coeur qui sut tout garder soigneusement de ce qui arriva
dans l’enfance et dans la jeunesse de votre fils,
Coeur qui a tant souffert durant la passion,
Coeut très fidèle,
Coeur très assidu à la prière,
obtenez-nous, par vos mérites,
la grâce du Seigneur pour tous les hommes.

11 mai : « Notre-Dame de tous les jours »

Notre-Dame des tâches monotones,
Notre-Dame des lessives sans fin,
Notre-Dame des jours sans joie,
Notre-Dame des nuits sans repos,
Notre-Dame des lendemains incertains,
Notre-Dame des fins de mois sans argent,
Notre-Dame des années sans vacances…

Ménagère sans façon, voisine sans histoire,
disponible à toute heure et tenace à la tâche :
de ton Noël de mal logée
au dénuement de nos taudis,
de tes angoisses de mère
à nos tracas pour les enfants,
de tes menus services
aux gestes de notre entraide…
De ta vie pauvre mais joyeuse
à nos envies, à nos calculs,
Je te salue Marie…

Mère de l’humanité,
tu veilles au berceau du monde qui se construit.
Cette humanité là,
c’est encore ton Fils qui grandit…

De ton immense joie, à l’aube de Pâques,
en ton profond amour, au matin de chaque jour,
nous reconnaissons Jésus-Christ

Pour notre résurrection et notre vie.

10 mai : « Marie, fais de nous des jardiniers de l’amour », de Pierre Pythoud, msc

Marie, à Nazareth, tu as voulu servir
en toute humilité.
A Bethléem,le regard sur ton Fils
était plein de douceur.
Avec Elisabeth, tu as su partager
ta joie avec empressement.
Donne-nous le sens de l’humilité,
de la douceur et du partage.

Marie, tu as cherché ton Fils
et enfin tu L’as trouvé au Temple.
Tu as écouté sa Parole
pour vivre dans la joie.
Donne-nous la sérénité
pour chercher et écouter ton Fils.

Marie, à Cana tu t’es souciée
de la fête des hommes.
Au Calvaire, tu as accueilli
la source de toute Vie.
Au pied de la Croix,
tu t’es ouverte à tous les hommes.
Donne-nous la soif de vie,
l’ouverture et le souci des autres !

Marie, tu as été
la jardinière de l’amour,
en cultivant
tout ce qui fait fleurir le jour;
humilité, douceur,
partage et sérénité,
ouverture aux Paroles de ton Fils
et à l’humanité.

Fais de nous des jardiniers
d’amour et d’espérance !
Que nos graines de violence
deviennent semences de confiance !

9 mai : « Pour que Jésus nous transforme », de Benoît XVI

Pour que Jésus nous transforme,
Marie, Mère du oui, tu as écouté Jésus
et tu connais le timbre de sa voix
et le battement de son coeur.

Etoile du matin, parle-nous de Lui
et raconte-nous ton chemin
pour Le suivre dans la foi.

Marie, qui à Nazareth as habité avec Jésus,
imprime dans nos vies tes sentiments,
ta docilité, ton silence qui écoute
et fait fleurir la Parole dans des choix de vraie liberté.

8 mai : « Prière à Notre-Dame de paix »

Vierge Marie, Notre-Dame de Paix
tu es venue jusqu’à nous
pour nous porter la paix de Dieu, Jésus, ton enfant.

Avec tous ceux et celles qui t’ont invoquée
dans l’épreuve et le désarroi, ou avant de s’élancer
vers les nouveaux rivages de la mission,
nous venons près de toi avec confiance
car tu es notre Mère.

Réjouis-toi, humble servante du Seigneur,
en ton coeur, Dieu établit sa demeure parmi nous
Dans le coeur de Jésus, ton enfant,
Il nous révèle sa tendresse et sa miséricorde.

Au pied de la Croix,
tu accueilles le pardon et la paix qu’Il nous obtient.
Conduis-nous à la source d’eau vive de son Coeur.

Prie pour nous, prie avec nous, Sainte Mère de Dieu,
pour que nous soyons des artisans de réconciliation
et des serviteurs de la paix.
Nous connaîtrons alors la paix du coeur
promise à ceux et qui marchent avec toi
sur les chemins de l’Evangile
pour que le monde ait la vie
et qu’il l’ait en abondance.
Amen.

7 mai : « Récite ton chapelet … », de Charles Péguy

Récite ton chapelet, dit DIEU,
et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :
que c’est une dévotion passée et qu’on va abandonner.

Cette pière-là, je te le dis
est un rayon de l’Evangile :
on ne me le changera pas.

Ce que j’aime dans le chapelet, dit Dieu,
c’est qu’il est simple et qu’il est humble.
Comme fut mon Fils.
Comme fut ma Mère.

Récite ton chapelet : tu trouvera à tes côtés
toute la compagnie rassemblée en l’Evangile :
la pauvre veuve qui n’a pas fait d’études
et le publicain repentant qu ne sait plus son catéchisme,
la pécheresse effrayée qu’on voudrait accabler,
et tous les éclopés que leur foi a sauvés,
et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
qui découvrent mon Fils et sa Mère…

Récite ton chapelet, dit Dieu,
il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,
comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

Alors, quand je voudrai, je vous l’assure,
vous recevrez la bonne nourriture,
qui affermit le coeur et rassure l’âme.

Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet
et gardez l’esprit en paix.

6 mai : « Savais-tu, Marie », de Charles Delhez

Savais-tu, Marie,
savais-tu lorsque tu as dit  »oui »
savais-tu que cela finirait ainsi ?
Savais-tu que ce oui devant l’inconnu
savais-tu que tu aurais à le redire souvent ?
Savais-tu qu’un glaive de douleur transpercerait ton coeur ?

Il t’a fallu dire oui lorsqu’Il a quitté la maison en te laissant seule.
Il t’a fallu supporter tout le mal qu’on disait de Lui.
Tu as sans doute assisté à toutes ces querelles avec les pharisiens
et tu L’as vu monter à Jérusalem où Il devait mourir.

Savais-tu, Marie,
savais-tu qu’un jour ces paroles déchireraient ton coeur :
 » Il mérite la mort ! »
Et tu L’as suivi pas à pas.
Il avait une poutre sur le dos,
Il grimpait le mont Calvaire.
Tu L’as vu fixé au gibet de la Croix,
entre deux malfaiteurs.
Et la foule ricanait.
Et les soldats L’insultaient.
Toi, tu ne Le quittais pas des yeux.
Tu as senti son dernier souffle,
tu as reçu son dernier soupir.

Savais-tu, Marie,
savais-tu que l’Enfant que tu portais sur tes genoux,
savais-tu que cet Enfant que tu allaitais,
savais-tu qu’un jour Il reposerait
mort
sur tes genoux ?

Pouvais-tu savoir qu’une énorme pierre roulerait
entre toi et Lui
et qu’elle se refermerait sur la mort ?
Et il t’a fallu encore dire oui.

Chante, Marie, chante !
Chante à mon coeur la joie qui t’envahit.
Il est Vivant, ton Fils
pour toujours !
Chante, Marie, chante la joie de ton oui
qui, chaque jour désormais retentit.
Chante, Marie, chante l’Amour que Dieu a mis dans ton coeur
et dis-moi ton secret.
Apprends-moi à dire oui
dans la nuit et le doute.
Rappelle-moi que, plus forte que la souffrance et la mort,
la vie jaillira.

Redis-moi que de oui en oui
Dieu toujours plus loin m’appelle
et qu’Il me fait marcher sur le chemin de l’Amour
où souvent la souffrance à la joie est mêlée.

5 mai : « Prière à Marie », du cardinal Etchegaray

Sainte Vierge Marie,
vous nous aidez à accueillir
le Sermon sur la montagne,
ces béatitudes dont on parle tant
et qu’on applique si peu,
parce qu’elles vont à contre-courant,
comme si le Gave remontait
vers les glaciers des Pyrénées.

Sainte Vierge Marie,
vous nous aidez à devenir le Peuple de la Parole,
le peuple de l’Eucharistie, le Peuple du message.
A quoi sert d’aller toujours plus vite,
si on ne sait pas où l’on va ?
A quoi sert de produire toujours davantage,
si on ne sait pas partager ?
A quoi sert aux pauvres de s’enrichir
et aux riches de s’appauvrir,
si les uns et les autres
ne savent pas vivre comme le Christ ?

Sainte Vierge Marie,
à un monde dominé par l’argent,
vous enseignez votre libéralité.
A un monde de clinquant et de mensonge,
vous montrez votre transparence,
A un monde qui ricane et qui salit,
vous offrez votre pureté.
Apprenez-nous à ne pas être
une page achevée d’imprimer
mais une page chaque jour toute blanche,
où l’Esprit de Dieu
dessine les merveilles qu’il fait en nous.

4 mai : « Marie, donne-nous la faim de l’essentiel », de Marie-Thérèse de Lescure

Mère admirable,
trésor de calme et de sérénité,
nous t’aimons pour la lumière
de tes yeux baissés,
pour la paix de ton visage,
pour l’attitude révélatrice
de ta plénitude intérieure.

Tu es la Vierge
de l’invisible et de l’essentiel.

Nous te supplions de nous détacher,
de nous déprendre de tout ce qui se voit
pour nous ramener et nous fixer
sur l’invisible que tes yeux regardent:
l’invisible présence,
l’invisible vie,
l’invisible action,
l’invisible amour.

Dans nos journées occupées, surchargées,
garde-nous dans la lumière des choses
qui ne se voient pas.

À travers l’accessoire qui nous sollicite
et nous séduit souvent,
donne-nous aussi
le sens et la faim de l’essentiel.

3 mai : « Étoile de la mer, nous naviguons vers Votre cathédrale », de Charles Péguy

Étoile du matin, inaccessible Reine,
Voici que nous marchons vers Votre illustre cour,
Et voici le plateau de notre pauvre amour,
Et voici l’océan de notre immense peine.

Ainsi nous naviguons vers Votre cathédrale.
De loin en loin surnage un chapelet de meules
Rondes comme des tours, opulentes et seules
Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.

Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
Mille ans de Votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.

Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents
Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
La route nationale est notre porte étroite.

Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,
D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours.
Des champs les plus présents vers les champs les plus proches…

Nous sommes nés pour Vous au bord de ce plateau,
Dans le recourbement de notre blonde Loire,
Et ce fleuve de sable et ce fleuve de gloire
N’est là que pour baiser Votre auguste manteau.

Un homme de chez nous, de la glèbe féconde
A fait jaillir ici d’un seul enlèvement,
Et d’une seule source et d’un seul portement,
Vers Votre assomption la flèche unique au monde.

Tour de David, voici Votre tour beauceronne.
C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
Vers un ciel de clémence et de sérénité,
Et le plus beau fleuron dedans Votre couronne.

Un homme de chez nous a fait ici jaillir,
Depuis le ras du sol jusqu’au pied de la Croix,
Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois,
La Flèche irréprochable et qui ne peut faillir.

C’est la Pierre sans tache et la Pierre sans faute,
La plus haute Oraison qu’on ait jamais portée,
La plus droite Raison qu’on ait jamais jetée,
Et vers un ciel sans bord la Ligne la plus haute ».

Ainsi soit-il.

2 mai : « Prière à Marie » pour le mois de mai, du pape François

« Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu ».

Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.