Voilà donc que Thomas est absent lors de la première apparition du Christ aux apôtres à Jérusalem.
Mais cela n’empêche nullement pas la joie des retrouvailles.
Bien sûr ils ne peuvent garder pour eux cet événement et ils s’empressent d’en parler à Thomas à la première occasion.
Mais lorsque ses amis lui racontent ce qu’ils viennent de vivre il refuse de les croire.
Cet entêtement devant une telle unanimité est étonnante.
Et nous savons les conditions qu’il met à la reconnaissance du Christ ressuscité.
Le dimanche suivant les choses vont se corser. » Mais il nous faut aussi noter que c’est le Seigneur qui le provoque à cet acte de foi. Père Gérard BOËT
Le Christ revient et interpelle Thomas avec les paroles de ce dernier.
C’est un bouleversement intérieur qui va le saisir.
Il n’est pas dit dans l’évangile que Thomas mets son doigt dans les plaies du Christ.
Personnellement je pense qu’il n’en n’est rien.
Mais devant son Seigneur il proclame un des plus beaux actes de foi qui soit par sa force et sa simplicité :
« Mon Seigneur et mon Dieu
En quelques mots tout est dit de la foi de Thomas.
N’en n’est-il pas de même pour nous aujourd’hui ?
N’est-ce pas lui qui nous appelle à reconnaître sa présence dans le monde et dans nos frères ?
Comment accueillons-nous les signes qu’Il nous donne ?
A quels moments nous arrive-t-il de dire nous aussi :
« Mon Seigneur et mon Dieu » !