Au cours de ces deux dernières semaines du Carême, nous sommes invités à méditer dans l’Ecriture les circonstances qui ont préparé et entouré la mort du Sauveur. L’Eglise nous propose de suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a dû subir pour délivrer l’homme du mal, de la souffrance et de la mort.
Notre effort personnel, nourri depuis le départ de l’amour que Dieu a pour nous, prend de l’épaisseur en s’unissant à la Passion de Jésus. C’est le moment de déposer nos fardeaux que le Christ veut prendre. Intellectuellement, théologiquement, nous savons bien tout ce que Jésus prend sur lui sur la croix. Mais l’heure est venue de méditer au plus profond de notre être, de chair et d’esprit, sur ce dont nous désirons personnellement être sauvés. C’est un acte de liberté, qui engage notre mémoire et tout un retour sur notre vie, qui engage notre intelligence pour qu’elle discerne en nous même où est le mal, qui engage enfin notre volonté pour laisser la grâce s’en emparer.
En nous unissant à la Passion de Jésus, puissions-nous le laisser opérer en nous la puissance du salut.
Père Emmanuel TOIS