Nous avons tous vu le logo de l’année de la miséricorde.
Le Christ, marqué des plaies qui évoquent la croix, porte sur ses épaules la brebis perdue.
Mais la brebis en question n’est pas une brebis mais un homme, c’est-à- dire chacun ou chacune d’entre-nous.
Tout est dit !
Mais l’évangile de ce dimanche nous apporte une précision intéressante : il mentionne que le berger est tout joyeux. Pourtant :
Il a laissé le reste du troupeau pour aller chercher la fofolle qui s’est perdue…
Il est dans l’inquiétude….
La recherche a duré un certain temps…
Il doit être fatigué…
Et pourtant au lieu de la gronder (je reste poli) il la prend sur ses épaules.
Cela rappelle le père du fils prodigue qui ne le laisse pas aller au bout de sa phrase pourtant murement réfléchie.
Et il est tout joyeux !!!
Seul l’amour profond du berger peut expliquer cette joie.
Sommes-nous conscients que nous pouvons être objets de joie pour Dieu ?
Cela nous pose aussi la question de notre attitude vis-à-vis de nos « brebis perdues » ou considérées comme telles.
Nous en avons tous dans nos familles ou autour de nous.
Quel regard avons-nous sur elles ?
Quel amour leur portons-nous ?
Y-a-t’il encore place pour la joie dans nos rapports avec ces personnes ?
Père Gérard BOËT