Cette affirmation est le cœur du mystère de l’incarnation.
Fini la longue cohorte d’envoyés, prophètes, juges ou rois.
Car Dieu ne se résigne pas à nos ruptures d’alliance incessantes.
Alors, en la personne de Jésus, Dieu vient lui-même, c’est ce que nous célébrons à NOËL.
Parfois nous pouvons être pris de doutes comme Jean-Baptiste du fond de sa prison.
Notre monde d’aujourd’hui, pas plus que celui d’hier, ne donne l’image, la réalité, d’une humanité réconciliée et sauvée.
Faut-il attendre, toujours attendre ???
A la question des envoyés de Jean-Baptiste, Jésus ne fait pas de longs discours.
Il laisse parler les actes Les aveugles voient, les boiteux marchent, les sourds entendent….
C’est la signature du Messie.
Aux contemporains de reconnaître dans ces signes la présence de Dieu.
A nous aussi aussi de vivre cette démarche.
C’est comme sauveur que Dieu vient à nous. Les signes d’hier sont aussi les signes pour aujourd’hui.
La présence du Dieu de Jésus-Christ donne sens à nos vies.
Il valorise l’amour vécu en acte par les hommes et femmes d’aujourd’hui.
« Tout homme qui aime est né de Dieu et connaît Dieu »(1 Jn 4/7)
Il nous sauve car la mort n’est plus le dernier mot de notre histoire.
« La vie éternelle est déjà commencée »(Jn 17/3)
Quelle conscience avons-nous du salut en marche ?
Père Gérard BOËT