1er mai : « Prière à Marie » pour le mois de mai, du pape François

O Marie,
tu resplendis toujours sur notre chemin
comme signe de salut et d’espérance.
Nous nous confions à toi, Santé des malades,
qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus,
en maintenant ta foi ferme.

Toi, Salut du peuple romain,
tu sais de quoi nous avons besoin
et nous sommes certains que tu veilleras
afin que, comme à Cana de Galilée,
puissent revenir la joie et la fête
après ce moment d’épreuve.

Aide-nous, Mère du Divin Amour,
à nous conformer à la volonté du Père
et à faire ce que nous dira Jésus,
qui a pris sur lui nos souffrances
et s’est chargé de nos douleurs
pour nous conduire, à travers la croix,
à la joie de la résurrection. Amen.

Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve,
et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

30 avril : « Marie de la Terre », de Bruno Leroy, éducateur de rue

Marie de la Terre.
Vierge Immaculée, refuge de toutes les détresses,
Vous qui avez connu les épreuves de l’exil,
L’angoisse des sans-logis,
Les douloureuses inquiétudes des réfugiés,
Venez au secours de tous !
Soyez la consolatrice et la Force des opprimés !
Donnez aux persécuteurs la lumière
pour rétablir la Justice et réparer leurs crimes.
Faites comprendre aux chrétiens
qu’ils doivent s’unir, et prier pour les persécutés.
O Mère tendre et compatissante,
Portez remède à toutes souffrances,
Unissez les peuples dans la charité et la Justice Sociale,
Et conduisez-nous tous au Royaume éternel de la Paix !

Amen !

29 avril : « Jésus dit au disciple : voici ta mère », du P. Gautier

Sainte Vierge Marie,
je crois qu’avec les ans on retrouve peu à peu,
si ce n’est brusquement,
et sa foi premiére, et son âme d’enfant.
Et c’est sans doute pourquoi chaque matin, à présent,
mon coeur se tourne comme d’instinct vers toi
et te dit simplement :  »bonjour maman…..oui, bonjour maman ».

Mais voilà, pour qu’il soit bon, ce jour,vraiment bon,
je sens tout de suite ici combien l’enfant trés faible que je suis
a besoin de ta grâce, de ta présence, de ton appui,
besoin de te tenir la main, à la fois pour ne pas tomber et
à la fois pour avoir la force d’aimer à ton exemple et
de faire, par là même, la volonté du Pére.

Alors, mére, je t’en prie, comme hier chez Jean,
demeure chez ton enfant aujourd’hui,
demeure même bien proche tout le jour, nuit et jour,
chaque jour de sa vie.
Et encore, je t’en prie, fais que, son heure venue,
il s’en aille vers le Pére en ta sainte compagnie et
en te disant tendrement,
dans son dernier  »AVE » sur terre :  »merci maman ».

28 avril : « Marie, aide-nous à devenir simples », de Pierre Pythoud, msc

Marie, quand je te regarde,
et que je contemple ta vie pleine de merveilles,
je suis bien obligé de voir ta simplicité :
tu as aimé ce que tu étais !
Ce que tu avais : une foi ouverte à tous les vents.
Ce que tu étais : une femme prête à servir.
Autrement dit, presque rien aux yeux des hommes,
et carrément tout aux yeux du coeur de Dieu !
Et tu as su aimer ce Dieu ce que Dieu aimait,
et tu as donné chair à cet Amour de Dieu !

Alors, Marie, aide-nous à devenir simples :
en aimant ce que nous avons
et en aimant ce que nous sommes.
Ce que nous avons : la vie avec toutes ses couleurs
et notre corps avec ses beautés et ses laideurs.
Ce que nous sommes : des hommes et des femmes
parfois sans saveur et parfois pleins de flammes,
mais toujours  »bien-aimés » de Dieu, notre Père !

Fais que nous sachions aimer ce que Dieu aime en nous
pour donner chair à cet amour autour de nous !

27 avril : « prière à Marie », de saint Ephrem

Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur.

Éclaire mon intelligence,toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.

Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. » Amen.

26 avril : « A la mère de Dieu », de Grégoire de Narek

Je me tourne vers toi, Sainte mère de Dieu,
Accueille cette prière et présente-la à Dieu.
Sois mon avocate, demande, supplie.
Je crois au bon accueil qui est fait à ta parole.
Il en sera ainsi, Mère du Seigneur,
Si dans ma recherche incertaine tu m’accueilles,
O toi, toute disponible ;
Si dans mon agitation, tu me tranquillises,
O toi qui es repos ;
Si le trouble de mes passions, tu le changes en paix,
O pacificatrice ;
Si mes amertumes, tu les adoucis,
O toi qui es douceur ;
Si mes impuretés, tu les enlèves,
O toi qui as surmonté toute corruption ;
Si mes sanglots, d’un seul coup tu les arrêtes,
O allégresse.
Je te le demande, Mère du très haut Seigneur Jésus.

25 avril : « Dans le creux », anonyme

Marie, tu t’es montrée à Bernadette dans le creux du rocher.
Dans le froid et l’ombre de l’hiver,
Tu apportais la chaleur d’une présence, la lumière et la beauté.
Dans le creux de nos vies obscures,
Au creux du monde où le mal est puissant,
Apporte l’espérance, redonne la confiance !
Toi qui es l’Immaculée Conception,
Viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Apprends-nous à prier pour tous les hommes.

24 avril : « Prière d’abandon à la Vierge », de saint Louis de Gonzague

Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie.
Je me place sous votre céleste protection,
et votre personnelle défense,
me confiant en votre maternelle miséricorde.
Je vous recommande mon corps et mon âme,
aujourd’hui, tous les jours de ma vie
et à l’heure de ma mort.

Je vous confie mon avenir éternel,
toutes mes joies, angoisses et misères d’ici-bas,
ma vie et la fin de ma vie.
Que par votre très sainte intercession et par vos mérites,
toutes les intentions et mes actions soient conformes
à votre volonté et à celle de votre Fils.
Amen.

Saint Louis de Gonzague est fêté le vendredi 21 juin. Frère jésuite à Rome au XVIe siècle, il voua dès le plus jeune âge une confiance totale en Dieu à qui il se consacra à l’âge de 17 ans contre la volonté de son père. Il passa sa courte vie à soigner les malades, et fut emporté à 23 ans par la peste, contractée en portant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Patron de la jeunesse catholique, il est un modèle de droiture et de pureté.

23 avril : « Marie, notre mère », d’un prêtre de Brazzaville

Marie, à tes côtés, toute angoisse s’évanouit,
Toute crainte s’évapore car tu es la mère de la confiance
Auprès de qui nous pouvons nous reposer en toute sureté.
Devant ce monde en ébullition, tu es, Marie, le calme de la sérénité
Devant la désorientation des esprits.
Mère du bel amour, modèle de gratuité,
Puissent les rayons de bonté qui sortent de tes douces mains
Redonner à la terre déchirée un regard d’amour fraternel
Et un nouveau souffle d’espérance.

22 avril : « Marie, mère de l’espérance »

Marie, notre Mère,
Tu connais les besoins de tes enfants
affrontés aux misères inhérentes à la vie de toute personne,
ou provoquées par des tragédies aux causes multiples.
Nous aimons t’invoquer comme “Mère de l’Espérance”.
A ce titre, tu nous redonnes le courage de tenir debout,
D’être lucide et courageux.

Mosaïque de la chapelle des lumières à PontmainO Marie, entends nos prières,
Donne-nous la confiance des enfants,
Celle qu’ils ont envers leur maman de la terre.
Parle à notre cœur,
adoucis nos peines intérieures,
Fais grandir notre espérance en Dieu notre Père,
en Jésus ton Fils qui nous a promis de toujours être avec nous,
en toi, Marie, qui nous as dit :
« Mais priez mes enfants.
Dieu vous exaucera en peu de temps.
Mon Fils se laisse toucher ».

Prière mai 2015

21 avril : « Ave Maria », de Charles Aznavour

Ave Maria
Ceux qui souffrent viennent à toi
Toi qui as tant souffert
Tu comprends leurs misères
Et les partages
Marie courage

Ave Maria
Ceux qui pleurent sont tes enfants
Toi qui donnas le tien
Pour laver les humains
De leurs souillures
Marie la pure

Ave Maria
Ceux qui doutent sont dans la nuit
Maria
Éclaire leur chemin
Et prends-les par la main

Ave Maria, Ave Maria, Ave Maria
Amen !

20 avril : « Prière à Marie », de Jean Debruyne

Entre les femmes tu es bénie,
Marie douce et Marie tendre, ne te fais pas trop attendre.
Marie d’attente, Marie d’accueil,
Tiens-nous de guet sur notre seuil
Marie silence et Marie sans bruit,
Donne aux tendresses un goût garanti
Marie des rues, Marie des places
Retiens pour nous le temps qui passe
Marie minuit, Marie midi,
Fais –nous entendre ce que tu dis
Marie des pauvres et des apôtres,
Donne-nous des mots pour écouter l’autre
Marie des simples et des petits
Donne à nos joies de l’appétit
Marie de chair et Marie d’esprit
Entre les femmes, tu es bénie.

19 avril (deuxième dimanche de Pâques – dimanche de la Divine miséricorde) : Chapelet à Notre-Dame de miséricorde

(à réciter sur le chapelet ordinaire, trois dizaines sur cinq)

Au commencement :

Salve Regina, Mater Misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !

Sur les grains de Notre Père (une fois) :

Marie, Mère de Grâce et Mère de Miséricorde, défends-nous de l’ennemi et reçois-nous à l’heure de notre mort.

Sur les grains de Je Vous salue, Marie (10 fois) :

Marie, Mère de Miséricorde, obtiens-nous la miséricorde de Ton Fils.

Pour terminer :

Très miséricordieuse Mère, Tu nous ouvres largement les bras et Tu tends les mains pleines de toute grâce et de tout don. Ton Coeur de mère veut nous remplir de tout ce qu’il nous faut. Animés d’une pareille bonté, nous nous tournons vers Toi avec confiance. Obtiens-nous, ô Mère, tout ce dont nous avons besoin, et fais surtout, par Ta puissante intercession, que nous gardions la chasteté et l’innocence, conservions fidèle et constant notre amour d’enfant pour Toi et portions dans nos coeurs l’image du Coeur de Ton Fils. Que ce Coeur nous protège, nous guide et nous conduise à la lumière éternelle. Amen.

18 avril (samedi de Pâques) : « Tu es bénie », d’une carmélite

Humble présence, Arche d’alliance, Splendeur du ciel,
Toi, toute pure, sois notre Mère !

Sourire qui apaise les affligés, Mère de grâce et de tendresse,
De ta douceur viens réchauffer les corps courbés sous leur poids de détresse.
Fontaine d’innocence où chante la vie, partage-nous de cette eau pure
Que tu reçois de l’infini, dont la mesure est d’aimer sans mesure.

Accueille dans le silence notre amour pour le conduire vers la Source.
Là où la Parole vient au jour pour nous saisir d’une force si douce.
O Mère du Bel Amour, tu nous as donné dans le secret l’ardente flamme
Qui de ce monde est le foyer : tu es bénie entre toutes les femmes !

17 avril (vendredi de Pâques) : « Marie », de Charles Péguy

A celle qui est infiniment jeune parce qu’aussi elle est infiniment mère
A celle qui est infiniment droite parce qu’aussi elle est infiniment penchée
A celle qui est infiniment joyeuse parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse
A celle qui est infiniment touchante parce qu’aussi elle est infiniment touchée
A celle qui est infiniment céleste parce qu’aussi elle est infiniment terrestre
A celle qui est infiniment éternelle parce qu’aussi elle est infiniment temporelle
A celle qui est Marie
A celle qui est la plus près de Dieu parce qu’elle est la plus près des hommes.

16 avril (jeudi de Pâques) : « prière à Notre-Dame de tous les jours », de soeur Emmanuelle

Il y eut, c’est vrai, Notre Dame, la visite de l’ange, la joie d’Élisabeth, les bergers, les mages et le vin de Cana. Mais il y eut, Notre Dame, et durant tant d’années, la vie de tous les jours, les soucis de toutes les mamans, les travaux de toutes les épouses, dans un petit village méprisé… Mais il y eut, Notre Dame, tant d’amour : en tant d’humbles services, en tant de psaumes sans cesse répétés, en tant de gestes toujours à refaire : la vraie vie, Notre Dame… Une vie qui préparait ton offrande au Calvaire et ta présence à l’Église naissante : ces grands moments de ton amour, Notre Dame, avant la gloire et le repos près de ton Fils… Prie pour nous, Notre Dame, au jour le jour de nos petits quotidiens, jusqu’au grand jour de notre rencontre ! Amen !

15 avril (mercredi de Pâques) : « O Marie, aide notre foi », du pape François

Ouvre notre écoute à la Parole,
pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.

Éveille en nous le désir de suivre ses pas,
… en accueillant sa promesse.

Aide-nous à nous laisser toucher par son amour,
pour que nous puissions le toucher par la foi.

Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour,
surtout dans les moments de tribulations et de croix,
quand notre foi est appelée à mûrir.

Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.

Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.

Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus,
pour qu’il soit lumière sur notre chemin.
Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous
jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant,
qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !

Prière de septembre 2013
(Extrait de la finale de l’encyclique « Lumière de la Foi »)

14 avril (mardi de Pâques) : « Savais-tu, Marie », de Charles Delhez

Savais-tu, Marie,
savais-tu lorsque tu as dit « oui »,
savais-tu que cela finirait ainsi ?
Savais-tu que ce oui devant l’inconnu,
savais-tu que tu aurais à le redire souvent ?
Savais-tu qu’un glaive de douleur
transpercerait ton cœur ?

Il t’a fallu dire oui lorsqu’Il a quitté la maison
en te laissant seule.
Il t’a fallu supporter tout le mal qu’on disait de Lui.
Tu as sans doute assisté à toutes ces querelles avec les pharisiens
et tu L’as vu monter à Jérusalem où Il devait mourir.

Savais-tu, Marie, savais-tu qu’un jour ces paroles déchireraient ton cœur :
« Il mérite la mort ! »
Et tu L’as suivi pas à pas.
Il avait une poutre sur le dos, il grimpait le mont Calvaire.
Tu L’as vu fixé au gibet de la Croix, entre deux malfaiteurs.
Et la foule ricanait. Et les soldats L’insultaient.
Toi, tu ne Le quittais pas des yeux.
Tu as senti son dernier souffle, tu as reçu son dernier soupir.

Savais-tu, Marie, savais-tu que l’Enfant que tu portais sur tes genoux,
savais-tu que cet Enfant que tu allaitais,
savais-tu qu’un jour Il reposerait mort sur tes genoux ?

Pouvais-tu savoir qu’une énorme pierre roulerait entre toi et Lui
et qu’elle se refermerait sur la mort ?
Et il t’a fallu encore dire oui.

Chante, Marie, chante !
Chante à mon cœur la joie qui t’envahit.
Il est Vivant, ton Fils pour toujours !
Chante, Marie, chante la joie de ton oui qui, chaque jour, désormais retentit.
Chante, Marie, chante l’Amour que Dieu a mis dans ton cœur et dis-moi ton secret.
Apprends-moi à dire oui dans la nuit et le doute.
Rappelle-moi que, plus forte que la souffrance et la mort, la vie jaillira.

Redis-moi que de oui en oui Dieu toujours plus loin m’appelle
et qu’Il me fait marcher sur le chemin de l’Amour
où souvent la souffrance à la joie est mêlée.

Charles Delhez

13 avril (lundi de Pâques) : « Marie, témoin silencieux de la Pâque », de saint Jean-Paul II

Heureuse es-tu, Marie, témoin silencieux de la Pâque !
Toi, la Mère du Crucifié ressuscité,
qui, à l’heure de la souffrance et de la mort,
as tenu allumée la flamme de l’espérance,
à nous aussi, apprends à être,
au milieu des contradictions du temps qui passe,
des témoins convaincus et joyeux
du message éternel de vie et d’amour
que le Rédempteur ressuscité a apporté au monde.

Jean-Paul II +

12 avril (dimanche de Pâques) : « Vierge Marie, mère du Ressuscité »

Ô Marie, toi la Mère du Ressuscité,
fais-moi goûter à la joie du Vivant!
Ton Fils Jésus est mort sur la Croix pour moi,
afin que libéré du pouvoir des ténèbres, je puisse vivre de sa Vie.
Que la Résurrection du Christ me fasse espérer toujours,
car toute mort n’est pas la fin de tout, mais le début d’une vie nouvelle.
Vierge Marie, Mère qui porta en son sein l’Auteur de toute vie,
viens et prépare mon cœur pour que Jésus y fasse en moi toutes choses nouvelles.
Toi, la Reine de mon coeur, Marie, fais renaître en moi la joie, l’espérance, la foi et la charité afin que ton Fils puisse déposer en moi son Coeur Miséricordieux.
Ô Vierge de lumière, fais de moi, chaque jour, un enfant rayonnant
de l’Amour du Christ ressuscité, vivant à jamais.

Amen.

11 avril (samedi saint) : « prière mariale », de Francis Jammes (1868-1938)

Par le petit garçon qui meurt près de sa mère tandis que des enfants s’amusent au parterre et par l’oiseau blessé qui ne sait pas comment son aile tout à coup s’ensanglante et descend, par la soif et la faim et le délire ardent, je Vous salue, Marie. Par les gosses battus, par l’ivrogne qui rentre, par l’âne qui reçoit des coups de pied au ventre et par l’humiliation de l’innocent châtié, par la vierge vendue qu’on a déshabillée, par le fils dont la mère a été insultée, je Vous salue, Marie. Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids s’écrie : « Mon Dieu ! », par le malheureux dont les bras ne purent s’appuyer sur une amour humaine comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène, par le cheval tombé sous le chariot qu’il traîne, je Vous salue, Marie. Par les quatre horizons qui crucifient le monde, par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe, par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains, par le malade que l’on opère et qui geint et par le juste mis au rang des assassins, je Vous salue, Marie. Par la mère apprenant que son fils est guéri, par l’oiseau rappelant l’oiseau tombé du nid, par l’herbe qui a soif et recueille l’ondée, par le baiser perdu par l’amour redonné et par le mendiant retrouvant sa monnaie, je Vous salue, Marie. Amen.

10 avril (vendredi saint) : « prière à la Vierge du Calvaire », de saint Jean-Paul II

« Ainsi, s’il-te-plaît !
Toi qui est notre Avocate,
porte sur nous
Tes yeux miséricordieux.
Et après cet exil,
montre-nous Jésus,
le fruit béni de tes entrailles.

Ô clémente, ô pieuse,
ô douce Vierge Marie ! » [1] Porte, ô Notre Dame des Grâces,
ton regard vers ce peuple
qui depuis des siècles
est resté fidèle à Toi et à ton Fils.
Tourne ton regard vers cette nation,
qui a toujours répondu
à l’espérance de ton amour de Mère.
Tourne vers nous ton regard,
Tes yeux miséricordieux,
obtiens-nous ce dont Tes fils
ont le plus besoin.
Ouvre les cœurs des riches
aux besoins des pauvres
et des personnes qui souffrent.
Aux chômeurs,
fais rencontrer un employeur.
Aide ceux
qui sont réduits à l’indigence
à trouver une maison.
Aux familles, apporte l’amour
qui fait surmonter
toutes les difficultés.
Aux jeunes, indique la route
et des perspectives pour l’avenir.
Enveloppe les enfants
dans le manteau de ta protection,
pour qu’ils ne soient pas offensés.
Anime les communautés religieuses
de la grâce de la foi,
de l’espérance et de la charité.
Fais que les prêtres
marchent sur les traces de ton Fils
en offrant chaque jour
leur vie pour leurs brebis.
Aux évêques,
obtiens la lumière de l’Esprit Saint,
afin qu’ils guident l’Eglise
qui est sur ces terres
vers le Royaume de ton Fils
sur une voie unique et droite.

Très Sainte Mère,
Notre Dame [du Calvaire],
obtiens pour moi les forces
du corps et de l’esprit,
afin que je puisse
accomplir jusqu’à son terme
la mission
que m’a confiée le Ressuscité.
A Toi, je remets tous les fruits
de ma vie et de mon ministère ;
à Toi, je confie le sort de l’Eglise ;
à Toi, je confie ma nation ;
en Toi, j’ai confiance
et à Toi encore une fois je déclare :

Totus Tuus, Maria !
Totus Tuus. Amen.

9 avril (jeudi saint) : « prière à Marie, mère de l’Eucharistie »

Salut, Marie, douce Mère de l’Eucharistie.
Avec douleur et un grand amour, tu nous as donné
ton Fils Jésus suspendu à la croix.
Faibles créatures que nous sommes,
nous nous attachons à toi
pour être des fils dignes
de ce grand AMOUR et de cette grande DOULEUR.
Aide-nous à être humbles et simples,
aide-nous à aimer tous les hommes,
aide-nous à vivre dans la grâce,
toujours prêts à accueillir
Jésus dans nos coeurs.
Ô Marie, Mère de l’Eucharistie,
nous ne pourrons jamais comprendre par nos propres forces
ce grand mystère d’Amour.
Obtiens-nous la lumière du Saint-Esprit,
car c’est seulement ainsi que nous pourrions comprendre,
ne serait-ce qu’un instant,
l’Amour infini de ton Fils Jésus
qui se donne à nous.
AMEN.

8 avril (mercredi saint) : « Marie, montre nous Jésus », de Benoît XVI

Sainte Marie, Mère de Dieu,
Tu as donné au monde la vraie Lumière,
Jésus, ton fils, Fils de Dieu.
Tu t’es abandonnée complètement à l’appel de Dieu
et tu es devenue ainsi la source de la bonté qui jaillit de Lui.
Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui.
Enseigne-nous à Le connaître et à L’aimer,
afin que nous puissions, nous aussi,
devenir capables d’un amour vrai
et d’être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé.

7 avril (mardi saint) : « Ô Vierge immaculée », de saint Maximilien-Marie Kolbe

Ô Vierge Immaculée,
élue entre toutes les femmes
pour donner au monde le Sauveur,
servante fidèle du mystère de la Rédemption,
donnez-nous de répondre à l’appel de Jésus
et de le suivre sur le chemin de la vie
qui conduit au Père.

Vierge toute sainte,
arrachez-nous au péché,
transformez nos cœurs.

Reine des apôtres,
faites de nous des apôtres !
Qu’en vos mains toutes pures nous devenions
des instruments dociles et aimants
pour achever de purifier et de sanctifier
notre monde pécheur.

Partagez en nous le grave souci
qui pèse sur votre cœur maternel,
et aussi votre vivre espérance :
qu’aucun homme ne soit perdu.

Que la création entière puisse avec vous,
Ô Mère de Dieu, tendresse de l’Esprit Saint,
célébrer la louange de la Miséricorde
et de l’Amour Infini.

Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)