En cette journée mondiale du migrant et du réfugié cette réalité ne doit pas nous laisser indifférents.
C’est la 102eme journée mondiale !!!
C’est peu dire que ce n’est pas d’hier que l’Eglise se sent concernée par cette question.
Déjà dans l’Ancien Testament il est question du rapport avec l’immigré.
Et pour peu que l’on regarde objectivement l’histoire de notre pays (et de notre continent) il nous faut admettre que les migrations n’ont jamais cessé de marquer notre vie sociale. Si les raisons et les conditions changent la réalité demeure.
Aujourd’hui comme hier migrants et réfugiés nous interpellent.
« J’étais étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25/ 35)
Nous connaissons tous cette phrase de Jésus dans l’Evangile.
Mais que veut dire connaître ?
Nous avons tous « nos » étrangers même dans notre entourage proche.
Et certains sont tellement étrangers à nous qu’ils en deviennent transparents.
Nous passons à côté d’eux sans les voir comme le riche par rapport à Lazare (Luc 16/19ss)
Regarder l’autre qui est différent est une première étape indispensable pour pouvoir un jour cheminer avec lui.
Prenons le temps de regarder, de sourire, d’adresser une parole.
Et nous entendrons peut-être cette béatitude :
« Heureux es-tu car j’étais étranger et tu m’as considéré comme une personne »
Père Gérard BOËT