En accompagnant les adultes qui se préparent au baptême, à leur première communion et/ou à la confirmation, l’équipe qui les accompagne a réfléchi jeudi soir au difficile sujet du mal et de la souffrance.
Au moment où, déjà, l’effort de conversion que demande le Carême peut commencer à paraître exigeant, nous avons approfondi ensemble le fait que la souffrance est une impasse. Nous la traversons, mais elle ne peut jamais être un but. « Jésus ne supprime pas toute souffrance », avait écrit un membre de l’équipe de catéchuménat, « mais se situe en faveur de tout effort pour la vie et le bonheur ».
L’évangile de la Transfiguration que nous méditerons dimanche nous dit la même chose dans d’autres termes. Ce mystère, qui prépare le cœur des disciples à surmonter le scandale de la croix, annonce l’après-souffrance, c’est-à-dire la victoire du Christ sur le mal, la souffrance et la mort. L’événement de la Transfiguration est une double promesse : celle d’être un jour définitivement débarrassé du mal (Jésus est libérateur) et celle d’être, dans cette attente, chaque jour accompagné par lui. Jésus, en somme, compagnon et libérateur.
Bonne poursuite de Carême !
Emmanuel TOIS +