En célébrant l’Ascension, nous avons entendu les paroles de Jésus à ses Apôtres : « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Cet Esprit Saint promis par Jésus est celui qui fait l’unité par le lien de la paix (cf. Ep 4, 3).
Nous avançons vers Pentecôte. Aujourd’hui encore, l’Esprit est désireux de faire l’unité par le lien de la paix. L’unité entre nous, ici à Notre-Dame du Rosaire. Avec, comme toujours, le concours de notre liberté. Celle-ci sera d’autant mieux atteinte que nous aurons mis en œuvre notre mémoire (pour nous souvenir d’événements qui révèlent là où l’unité doit grandir), notre intelligence (pour les analyser, y réfléchir, envisager comment faire avancer l’unité) et notre volonté (pour nous déterminer à mettre en œuvre ce que notre mémoire et notre intelligence nous aurons conduits à décider en faveur de l’unité).
Je propose que d’ici Pentecôte, chacune et chacun d’entre nous manifeste sa propre attente de l’Esprit Saint de l’une ou l’autre des deux manières suivantes (ou des deux à la fois) :
en priant chaque jour de cette semaine pour que l’unité se fasse toujours plus dans notre communuté de Notre-Dame du Rosaire, chacun(e) pouvant présenter à l’Esprit Saint à telle ou telle situation concrète dans laquelle cette unité lui paraît malmenée
et/ou en posant elle-même, lui-même, un geste d’unité à l’égard d’une personne de laquelle elle (il) se sent éloigné(e).
« Vous serez alors mes témoins », disait Jésus à ses Apôtres. Nous avancerons vers Pentecôte avec la joie de voir s’accomplir cette promesse pour nous aussi.
Père Emmanuel Tois