La patience de Dieu est une réalité que nous pouvons avoir du mal à réaliser.
Pourtant elle court tout au long de l’histoire de sa relation avec le Peuple qu’il s’est choisi.
Juges puis prophètes n’auront de cesse de rappeler au peuple les exigences de l’Alliance, lesquelles tournent essentiellement sur la relation avec Dieu et sur le rapport aux hommes et particulièrement envers les pauvres et les plus démunis.
La patience de Dieu se manifeste et se réalise avec force dans la venue du Fils de Dieu que nous allons fêter dans quelques jours à NOËL.
Comme nous le disons dans la préface de la Réconciliation : « Bien loin de te résigner à nos ruptures d’Alliance tu as noué entre l’humanité et toi, par ton Fils Jésus notre Seigneur, un lien nouveau et si fort que rien jamais ne pourra le détruire »
Aujourd’hui le sujet de cette patience, c’est nous.
Notre infidélité n’est pas moindre que celle du peuple d’hier.
Soyons lucides sur nous-mêmes mais ne nous enfermons pas dans une culpabilisation mortifère.
Dieu veut notre conversion parce qu’il nous aime.
Dieu croit en nous plus que nous ne croyons en Lui, ce n’est pas le moindre des paradoxes.
Et Dieu veut la conversion de tous les hommes car il est venu pour tous.
Ouvrons Lui vraiment notre cœur, abandonnons nous en Lui avec confiance.
Il s’est remis entre nos mains. Remettons-nous entre les siennes.
Père Gérard BOËT