Soyons honnêtes avec nous-mêmes la foi en la résurrection n’est pas évidente.
Nous arrivons à croire en celle du Christ : il y a eu les apparitions, la plupart des apôtres ont donné le témoignage de leur vie pour attester de la résurrection du Christ et cette dernière est bien le fondement de notre foi :
« Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine » (1 Cor 15/17)
Notre propre résurrection nous pose plus de problème.
La mort, notre mort est-elle la fin de notre histoire.
Y-a-t’il vraiment une vie après la mort ?
Cette question n’a cessé de tarauder l’homme depuis qu’il est en état de réfléchir sur lui-même.
Ne parle-t-on pas de civilisation à partir du moment où est apparu le culte des morts ?
Regardons le Christ pendant sa vie : il a guéri des malades, fait revenir à la vie Lazare et bien d’autres personnes. La vie qui est en lui il ne cesse de la donner pour que d’autres vivent.
Et cela ne concernerait que ses contemporains ?
Et cela ne serai pas vrai pour moi aujourd’hui ?
Ce serait faire du Christ un personnage du passé.
« Je pars vous préparer une place et là où je suis vous serez aussi »Jn 14/3
Cette parole est tout simplement une promesse dans laquelle le Christ s’engage totalement.
Pouvons-nous lui refuser notre confiance alors qu’il adresse cette parole à ses apôtres juste avant de prendre le chemin du Golgotha ?
Et n’y a-t-il pas au plus profond de nous une voix intérieure qui nous dit que l’amour ne peut s’éteindre définitivement mais qu’au contraire il ne peut qu’être appelé à devenir éternel ?
Soyons donc dès aujourd’hui des vivants en route vers l’éternité.
Père Gérard BOËT