Une veuve qui perd son fils unique …Une des plus grandes détresses pour une mère est bien en effet de perdre un fils et de plus unique. Il y a la souffrance liée à la mort ; Il y a peut-être aussi cette exclusion sociale qui en sera la conséquence…

Deux réalités à approfondir :
– Jésus regarde autour de lui. Il ne passe pas son chemin comme si de rien n’était.
Il regarde, voit cette femme, est saisi de compassion.
Le regard du Christ ……… !!!

– « Lève-toi » dit-il au jeune homme.
Il le rend debout à sa mère.
Nous retrouvons cet élément dans la quasi-totalité des guérisons.

ET NOUS ???

Nous ne sommes pas de mauvaises personnes mais nous ne savons pas (ou ne voulons pas) regarder. Nous sommes handicapés par une cécité persistante que le pape François appelle « la mondialisation de l’indifférence »
Or comment pourrions nous avoir, comme le Christ, de la compassion pour celui que nous ne voyons pas ? Quel regard portons-nous sur les exclus de notre quartier ?

Le Christ relève, redresse, il rend le jeune homme à la vie.
C’est cela la vraie charité, le fruit de la miséricorde : rendre l’autre à sa dignité humaine, contribuer à en faire un homme debout.

ALORS ???

Père Gérard BOËT