Nous entrons dans le temps de l’Avent et avec toute l’Eglise nous attendons la venue du Sauveur. Tendus vers la fête de Noël, nous ferons mémoire de la venue de Dieu en ce monde (« Il est déjà venu en prenant la condition des hommes »), mais nous serons aussi invités à nous tourner vers le retour du Christ. « Il viendra de nouveau, revêtu de sa gloire, afin que nous possédions dans la pleine lumière les biens que tu nous as promis (Père) et que nous attendons en veillant dans la foi » (citations d’une des préfaces de l’Avent).

En attendant, nous sommes invités à veiller. « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment (…) Il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis », nous dit Jésus dans l’évangile de ce dimanche (Mc 13, 33. 36).

Veiller ? C’est prendre davantage conscience qu’entre la nuit de Bethleem et le retour du Christ en gloire, Jésus, à chaque instant, vient dans nos vies. Il se tient à la porte et il frappe (Ap 3, 20). Il le fait quand nous lisons sa Parole. Il le fait quand nous communions à son corps et à son sang. Il le fait chaque fois que nous portons secours à « l’un de ces plus petits de ses frères » comme nous l’a rappelé l’Evangile de la solennité du Christ-Roi (Mt 25, 40).

Veiller ? C’est aussi le désirer. Nous n’attendrons pas vraiment Jésus et nous serons donc trouvés endormis s’il nous indiffère qu’Il vienne ou qu’Il ne vienne pas. L’Avent est le temps où nous pouvons approfondir ce désir, et demander à Dieu de le faire croître.

Père Emmanuel Tois