Question tordue des Pharisiens ! Réponse limpide de Jésus !
Fouillez dans vos poches : vous y trouverez une pièce à l’effigie de César, un euro qui traîne ou un vieux bulletin de vote… Soyez réalistes et lucides !
Dès lors Jésus fait trois remarques que François de Rome réaffirme dans l’encyclique « Fratelli Tutti » (FT) sur la fraternité.
1) Rendez à César ce qui est à César.
« Une fois de plus j’appelle à réhabiliter la politique, qui est une vocation très noble : elle est une des formes les plus précieuses de la charité parce qu’elle cherche le bien commun.  » (FT 180)
Question : suis-je vraiment un citoyen responsable et soucieux de mes frères ?
2) Ne rendez à César que ce qui est à César ! Ne lui vendez pas votre âme !
Lorsqu’au nom d’une idéologie (totalitaire) on veut expulser Dieu de la société, on finit par adorer des idoles et bien vite l’homme s’égare lui-même, sa dignité est piétinée, ses droits violés «  (FT 274)
Question : suis-je vraiment un homme libre et soucieux de la liberté de mes frères ?
3) Rendez à Dieu ce qui est à Dieu.
« En tant que croyants, nous nous trouvons face au défi de retourner à nos sources pour nous concentrer sur l’essentiel : l’adoration de Dieu et l’amour du prochain » (FT282) et de « croire à la dignité transcendante de la personne humaine, image visible du Dieu invisible » (FT 273).
Question : suis-je vraiment un chrétien à la foi active, à la charité constructive et à l’espérance solide (cf. I Th, 1-5b) ?

Père Philippe Dumas