Ce dimanche 24 septembre est la 108e « Journée du migrant et du réfugié » dans l’Église. L’actualité a tragiquement remis cette question en avant à travers la Méditerranée. Face à la complexité de cette situation, on peut légitimement se sentir dépassé, or, c’est pour en saisir les enjeux que les évêques du pourtour méditerranéen ont pris l’habitude de se réunir depuis 2020. Ces « Rencontres méditerranéennes », associant cette année soixante-dix jeunes de différentes confessions viennent de s’achever à Marseille avec la participation du pape.
La concomitance de l’actualité avec ces deux évènements invite à associer les thèmes de ces évènements :
La journée du migrant et du réfugié est placée sous le thème : « Libre de choisir d’émigrer ou de rester ». « Les persécutions, les guerres, les phénomènes climatiques et la misère sont parmi les causes les plus visibles des migrations forcées contemporaines. Les migrants fuient la pauvreté, la peur, le désespoir. Pour éliminer ces causes et mettre fin aux migrations forcées, nous avons besoin de l’engagement commun de tous, chacun selon ses responsabilités. Un engagement qui commence par le fait de se demander ce que nous pouvons faire, mais aussi ce que nous devons cesser de faire. » (Message du pape François pour cette journée).
Les Rencontres méditerranéennes étaient placées sous le thème : « Mosaïque d’espérance ». Face à l’actualité, il est probablement utile de percevoir l’espace géographique et culturel de la Méditerranée non seulement sous l’angle des tensions économiques, politiques, diplomatiques bien visibles, mais aussi comme un espace d’espérance à travers les rencontres.
Il ne nous est pas utile d’aller très loin pour saisir les contraintes de la migration et percevoir l’espérance que représente la rencontre. Beaucoup au sein de la paroisse Notre-Dame du Rosaire, peuvent témoigner des évènements qui les ont contraints à se déplacer. Puissions-nous au long de cette année, nous connaître toujours davantage afin d’être attentif les uns aux autres au sein de notre paroisse.
P.Vincent Thiallier