Bien sûr cette parole célèbre bien la victoire de César après la guerre des Gaules… mais on peut aussi l’appliquer à Saint Thomas.
On fait bien trop souvent de Thomas le patron des mécréants qui ont des questions, des difficultés à croire et des doutes plein la tête !
Pourtant saint Thomas ne peut aucunement justifier la paresse intellectuelle, l’enfermement dans la souffrance et la peur devant la mission !
En fait huit jours après Pâques il a décidé de venir, ou plutôt de revenir, au milieu des disciples (il ne s’est pas enfermé dans ses doutes); il a vu les cicatrices de la Passion dans les mains et le côté de Jésus (bien plus que d’autres il avait été bouleversé par la réalité des souffrances et de la mort tragique de Jésus sur la Croix). Et puis il a vaincu ses incompréhensions par une des plus belles professions de foi de tous les évangiles («Mon Seigneur et mon Dieu ! »)
Ensuite, selon certaines découvertes récentes, il serait même parti porter l’Evangile dans les contrées les plus éloignées du monde connu (pas seulement les Indes, mais peut-être même la Chine entre 65 et 68 : cf. Pierre Perrier et Xavier Walter).
Alors avec saint Thomas rendons grâce au Seigneur dans chacune de nos eucharisties pascales.
P. Philippe Dumas