Comme chaque année, le temps de l’Avent nous invite à méditer trois aspects de la venue du Sauveur : sa venue passée dans la condition humaine, depuis sa conception à Nazareth jusqu’à sa naissance à Bethléem, son retour futur à la fin des temps et sa venue aujourd’hui dans nos vies, notamment par la Parole et l’Eucharistie et aussi à travers « ces plus petits de nos frères » (Mt 25, 40).
Pour cela, des verbes forts nous sont proposés par l’Ecriture. Ils nous mettent en route jusqu’au jour de Noël où la liturgie nous invitera à nous souvenir que « le Verbe s’est fait chair (Jn 1, 14). Il y a d’abord ce verbe employé par l’ange lorsqu’il parle à Joseph : « ne crains pas » (Mt 1, 20, 4e dimanche). Oui, ta vie terrestre a une fin, oui ce monde s’achèvera. Alors, pose-toi les bonnes questions, demande-toi quelle direction donner à ta vie. Et ce faisant … ne crains pas !
Ne crains pas car il est venu dans le monde pour sauver ce qui était perdu. Chez toi comme chez tous. Il te propose ce don du salut, à charge pour toi de lui manifester que tu l’acceptes, à charge pour toi de te mouiller, de t’engager. Comment ? En te tenant prêt(e) (Mt 24, 44 – 1er dimanche) et en te convertissant (Mt 3, 2, 2e dimanche), en préparant le chemin dans ton cœur (Mt 11, 10 – 3e dimanche). Allez, en route, il ne demande qu’à venir en ton cœur. Bon temps de l’Avent !