« Le peuple des baptisés, rayonnant de la joie pascale, exulte par toute la terre », se réjouit la liturgie. Cette joie, tout la proclame, depuis l’époque où deux témoins, deux magnifiques témoins, ont commencé à la transmettre, à la crier.
Marie-Madeleine d’abord, dont nous chantons les mots dans la séquence de Pâques dimanche matin : « J’ai vu le tombeau du Christ vivant et la gloire de sa résurrection, les anges témoins, le suaire et les vêtements. Christ, notre espérance, est ressuscité, il précèdera les siens en Galilée ».
Pierre ensuite : « nous, les Apôtres, nous sommes témoins de tout ce que Jésus de Nazareth a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l’a ressuscité le troisième jour » (Ac 10, 39-40).
Cette joie, nous la recevons de ces témoins et de toute la tradition de l’Eglise, pour en rayonner à notre tour. La Résurrection du Christ est en espérance la fin de toute douleur, de toute souffrance, de tous les drames qui jalonnent non seulement notre monde mais parfois l’intimité de nos vies personnelles.
Que cette joie de Pâques pénètre profondément au cœur de chacun de vous. Je le souhaite de toutes mes forces.
Père Emmanuel Tois