En cette période troublée que n’entendons-nous pas dire sur le monde !
Nombreux sont les prophètes de malheur qui nous annoncent que nous allons à notre perte.
Nombreux sont les nostalgiques d’un monde à l’eau de rose qui n’a jamais existé. (Ah de mon temps !)
Les conflits et les guerres sont omni présentes dans le déroulement de notre histoire depuis la création.
– Caïn et Abel …
– 60 millions de morts pour la seconde guerre mondiale…
Et le lucre et la rapacité de certains hommes, leur appétit du pouvoir ne date pas d’aujourd’hui. De certains nous avons même fait des héros…
Et c’est au cœur de ce monde que le Christ est venu s’incarner dans une période elle aussi marquée par les conflits de son temps.
C’est au cœur de ce monde que le Seigneur envoie ses disciples –nous aujourd’hui- pour témoigner « en actes et en vérité » que le mal et la mort ne sont pas des fatalités auxquelles nous devons nous résigner, que l’ennemi d’aujourd’hui est aussi enfant de Dieu.
Car le mal le plus profond (le Mauvais) serait la résignation qui est le contraire de l’Espérance.
Jean-Paul II nous appelait à bâtir la « civilisation de l’amour » ;
Le pape François nous invite à la miséricorde : « Miséricordieux comme le Père »
Ne nous laissons pas gagner par le pessimisme ambiant.
Le bras de la croix s’étend sur le monde, signe d’amour pour tous les hommes.
Père Gérard BOËT