La lèpre était considérée dans l’antiquité, non seulement comme une terrible maladie, mais aussi comme une souillure rituelle qui interdisait à un lépreux toute vie sociale. On peut donc se demander comment le lépreux de l’évangile a réussi à arriver jusqu’à la personne de Jésus.
Sa soif d’être guéri, sa confiance totale en Jésus en sont probablement la clé.
Cette confiance ne peut que nous étonner car elle est totale :
« Si tu le veux tu peux me purifier ».
Il ne demande pas d’être purifié, il affirme que Jésus peut le faire.
Comment ne pas être admiratif devant une telle foi ?
Jésus est saisi de compassion. Cet homme malade vient rencontrer, j’ai envie de dire bousculer, Jésus dans son humanité d’homme (il souffre pour lui) et sa divinité (Il lui donne la vie qui est en Lui).
C’est pourquoi il le guérit, non seulement par une parole : « Je le veux soit purifié » mais aussi par un geste transgressif puisqu’il le touche.
La compassion du Christ est aujourd’hui celle de l’Eglise, celle de tout chrétien.
A nous de la manifester au monde aujourd’hui.
Père Gérard BOËT