« Tenons-nous fermes dans l’affirmation de notre foi »

Sommes-nous de ceux qui cachent le fait qu’ils sont chrétiens ?

Est-ce donc une maladie honteuse que de croire au Dieu de Jésus-
Christ ?

Certes il ne s’agit pas de défiler bannières en tête. Ce n’est que très
rarement un bon chemin pour affirmer que nous existons.

Mais de là à cacher à nos proches, à notre entourage professionnel,
etc… la foi qui est la nôtre, il y a un abîme.

Si ma foi est constitutive de ce que je suis, puis-je la mettre sous le
boisseau ?

La parole est bien sûr une façon évidente de témoigner, la première
à laquelle nous pensons spontanément. Mais encore faut-il que
nous ayons à coeur de l’annoncer dans le respect de nos interlocuteurs.
« Quand vous entrez dans une maison dites d’abord : »La paix
soit sur cette maison ».

Il ne s’agit pas d’asséner des vérités que l’autre n’aurait qu’à prendre
ou à laisser mais d’entrer en compagnonnage avec l’autre à la
façon du Christ avec ses apôtres.

Et il n’y a pas que la parole.

« Ils disent et ils ne font pas » !

La foi s’incarne dans nos actes, dans nos choix de vie (plus ou
moins évangéliques…), dans nos engagements dans la cité, au service
de nos frères, dans la proximité avec ceux qui souffrent.

Le temps donné aux autres n’est jamais du temps perdu même si
parfois il nous arrive d’en douter. C’est ce temps donné et la fidélité
qui l’accompagne qui peuvent devenir « parole de foi » vivante.

Regardons le Christ qui nous a tracé le chemin.

Père Gérard BOËT