« Nous cheminons dans la foi,
nous cheminons sans voir »

Nous sommes là au coeur d’un paradoxe qui rejoint nombre des réalités
profondes de notre vie.

Si nous croyons en Dieu, si nous croyons en Jésus-Christ mort et ressuscité
pour nous, c’est bien que nous l’avons découvert, rencontré. Et ce
que nous connaissons de Lui, ce qu’il nous a permis de découvrir de Lui,
nous a donné et nous donne encore aujourd’hui envie de le suivre.

La prière, l’approche de la parole de Dieu, la rencontre du frère sont le
plus souvent le chemin de cette découverte.

Et pourtant que d’ombre dans cette découverte !!!

Le credo que nous prononçons le dimanche est loin d’être clair pour
nous en toutes ses composantes.

Nous expérimentons le silence de Dieu dans nos demandes insatisfaites,
dans nos multiples interrogations sur le mal et la méchanceté humaine…..
et que dire de ce que l’on appelle le « mal innocent » ???

Et plus nous avançons dans la vie, plus nous découvrons que nous
connaissons peu et mal Celui en qui nous croyons.

Mais croire n’est pas avoir réponse à nos questions. Croire c’est se projeter
dans un acte de confiance qui s’apparente à un acte d’amour.

« Seigneur à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle !

Cette parole de Pierre sera nôtre dès la rentrée à l’occasion de l’année de
la foi voulue par Benoît XVI.

Heureux ceux qui croient dans l’obscurité de la foi !

Père Gérard BOËT