Le Christ est rendu à Jérusalem pour son dernier passage et c’est dans un langage apocalyptique qui nous est peu habituel qu’il parle des fins dernières à ses disciples.
« Le ciel et la terre passeront »
Tout comme notre existence personnelle a un début et une fin humaine il en est de même de cette terre sur laquelle nous vivons depuis si longtemps.
Nous ne pouvons pas faire qu’elle n’ait pas de fin, nous pouvons seulement, hélas, la hâter.
Mais le Seigneur dans sa sagesse se garde bien de nous révéler « ni le jour, ni l’heure ».
Nous avons à vivre l’aujourd’hui de Dieu, ni plus, ni moins, disponibles à un avenir que nous ne connaissons guère et qui ne nous appartient pas.
« Mes paroles ne passeront pas »
Les paroles du Christ ont en effet valeur d’éternité.
Nous l’expérimentons depuis deux mille ans, nous l’expérimentons dans notre vie personnelle, les paroles du Christ ont toujours saveur nouvelle, elles sont nourriture, elles sont vivantes car elles nous parlent dans l’actualité de nos vies.
Mais plus encore, la parole du Christ c’est le Christ.
« Et le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ».
Laissons-nous habiter par Lui pour vivre dès maintenant de la vie éternelle.
Père Gérard BOËT