Le printemps éclate dans les squares, les ruelles et les bois autour de Paris. Depuis le 13e siècle, ce mois printanier est associé à Marie. Alphonse de Castille, le sage (1221-1284) dans ses Cantiques de Sainte Marie, compare la beauté de la Vierge à celle du mois de mai.
En 2020, au cœur des confinements dus à la pandémie de Covid 19, le pape François a encouragé la dévotion du mois de mai : « Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre mère nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve » (lettre du 25 avril 2020). Si l’épidémie s’est affaiblie, les épreuves diverses ne manquent pas dans le monde, dans l’Église, dans nos familles.
Deux pèlerinages à Lourdes viennent de s’achever : Les lycéens de l’aumônerie sont partis cinq jours pour le Fraternel, rassemblant les diocèses d’Iles de France. Ils ont prié, rencontré, chanté selon la devise de ce rassemblement. Ils ont emporté le cahier d’intentions de prière de la paroisse pour le présenter aux pieds de Notre-Dame. Ils ont été suivis par l’Association des Brancardiers et Infirmières d’Iles de France (ABIIF) accompagnée par le P. Joseph, pour conduire les malades et personnes fragiles.
Même si nous sommes restés à Paris, qu’en ce mois de Mai, nous n’hésitions pas à venir au pied de Marie déposer nos intentions et nos épreuves.
P. Vincent Thiallier