Depuis que j’ai fait l’expérience de l’amour de Dieu au cœur du sacrement de la confession il a bientôt 8 ans, je goûte à une joie profonde et durable. J’y ai découvert que Dieu m’aimait personnellement, tel que j’étais avec toute mon histoire, et j’ai compris qu’Il avait été là tous les jours de ma vie et qu’Il le serait pour toujours.
Se dessine ici le cœur de la Bonne Nouvelle du christianisme : nous ne sommes pas seuls ! Dans les angoisses, la maladie et le deuil, nous pouvons nous tourner vers Celui qui accepte de porter la souffrance avec nous. Son humble présence nous apaise et son amour nous pousse à aimer en retour.
Ma joie profonde trouve sa source dans la proximité indéfectible de Celui qui est Amour. Au séminaire, je découvre un peu plus chaque jour que tout l’enseignement du Christ et de son Église sont là pour que nous puissions demeurer dans cet amour. Jésus nous l’a promis : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour (…). Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite » (Jn 15, 9-11).
Erwan Saint-Macary, séminariste