Dans la remarquable exhortation apostolique post-synodale sur « l’Amazonie bien-aimée » le Pape François nous fait part de quatre rêves :
« Je rêve d’une Amazonie qui lutte pour les droits des plus pauvres, des peuples autochtones, des derniers, où leur voix soit écoutée et leur dignité soit promue.
Je rêve d’une Amazonie qui préserve cette richesse culturelle qui la distingue, où la beauté humaine brille de diverses manières.
Je rêve d’une Amazonie qui préserve jalousement l’irrésistible beauté naturelle qui la décore, la vie débordante qui remplit ses fleuves et ses forêts.
Je rêve de communautés chrétiennes capables de se donner et de s’incarner en Amazonie, au point de donner à l’Eglise de nouveaux visages aux traits amazoniens. »
Et nous, nous arrive-t-il aussi de rêver pour notre pays ? Pour notre culture ? Pour notre planète ? Pour notre communauté d’Eglise ? Quels défis sommes-nous prêts et suis-je prêt à relever, en ce début de Carême ?
Quel service des pauvres ?
Quel soin de nos « racines » ? Quelle conversion « écologique » ?
Quelle participation à l’annonce de l’Evangile ?
Philippe Dumas +