Avec les associations et les groupes qui, dans la paroisse ou autour, portent le souci des personnes fragiles, démunies ou exclues, nous avons vécu l’an dernier une belle soirée lors de la première Journée mondiale des pauvres. « Beaucoup ont trouvé la chaleur d’une maison, la joie d’un repas festif et la solidarité auprès de ceux qui ont voulu partager la table d’une façon simple et fraternelle ». C’est une grande joie que ces paroles du pape dans son message du 13 juin trouvent au Rosaire un écho qui renvoie vraiment à ce qui s’est vécu il y a un an.
« Je voudrais que cette année encore, et à l’avenir, cette journée soit placée sous le signe de la joie et d’une capacité renouvelée à se retrouver », poursuit François. « Prier ensemble en communauté et partager le repas du dimanche ». C’est ce que vont faire des hommes et des femmes de notre diocèse, réunis dimanche par notre archevêque à l’église saint Eustache. « Il ne s’agit pas de vouloir jouer les premiers rôles face aux pauvres, mais il nous faut reconnaître humblement que c’est l’Esprit qui suscite des gestes qui expriment la réponse et la proximité de Dieu ». Loin de classer en deux catégories ceux qui donneraient et ceux qui auraient à recevoir, une journée comme celle-là met en communion ceux qui y participent et les rapproche tous de Dieu. En cela, comme l’écrit encore le pape, la Journée mondiale des pauvres est « un moment privilégié de nouvelle évangélisation ». Elle nous invite à nous considérer tous comme les débiteurs des plus pauvres, « afin qu’en nous tendant la main les uns et les autres, se réalise la rencontre de salut qui soutient la foi, rend effective la charité et donne l’espérance pour progresser avec sûreté sur le chemin où le Seigneur vient à notre rencontre ».
Emmanuel Tois +