Toutes et tous, à de rares exceptions près, nous avons été affrontés à la réalité de la mort d’un parent, d’un ami, d’un proche.
Mort au bout d’un long chemin de vie…
Mort tragique au bord d’une route ou dans un lit d’hôpital…
Accomplissement ou absurdité apparente ? Qui peut le dire ?
Certes nous le savons et c’est le cœur de notre foi le Christ est ressuscité.
Comme le proclamait Pierre au jour de la Pentecôte après avoir été investi par l’Esprit Saint :
« Ce Jésus que vous avez fait mettre à mort, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins »
Et le Christ n’est pas ressuscité pour lui seul mais pour nous entraîner à sa suite.
Il nous a ouvert le chemin.
Mais il y a d’autres morts dans notre monde :
La souffrance, la maladie, le handicap, l’exclusion en font partie.
Elles ne laissent pas indifférents heureusement et nombreuses sont les personnes qui se mobilisent pour aider, accompagner, partager.
Dans ces réalités aussi -et peut-être d’abord- il faut faire resplendir la vie.
La vie en Dieu est pour aujourd’hui. C’est cela l’annonce de l’Évangile, non pas celle d’un livre mais celle de la vie même de Dieu.
Souvent nous nous trouvons démunis mais le reconnaître n’est-ce pas revenir à l’essentiel ?
Une présence, un regard, une pression de mains ou un silence partagé sont des signes qui expriment, mieux que des paroles, la vie qui nous relie à l’autre et aux autres.
Ensemble, dans une même communion, pour plus de vie !
Père Gérard BOËT